Dermatite de léchage - 18/01/21
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Résumé |
La dermatite de léchage est une affection fréquente du chien, à la fois exaspérante en raison du léchage incessant, et particulièrement frustrante du fait des nombreux facteurs déclenchants ou perpétuants sous-jacents qui, s'ils ne sont pas éliminés, empêchent sa guérison. Si elle s'observe le plus souvent chez des chiens de grande taille, elle peut apparaître dans toutes les races et à n'importe quel âge. Les premières publications mettaient l'accent sur les facteurs psychogènes qui semblaient être à l'origine de cette affection, mais selon les hypothèses actuelles leur rôle serait assez tardif dans le processus pathologique. De plus en plus, on s'oriente sur une étiologie multifactorielle, avec très souvent une affection organique comme élément déclencheur (allergie, trouble orthopédique, maladie infectieuse, parasitose, néoplasie, etc.), et des facteurs psychogènes ou une surinfection secondaire comme éléments perpétuants. Il est donc essentiel de recueillir une anamnèse détaillée pour déterminer le facteur déclencheur primaire et adapter les examens complémentaires à chaque cas particulier (parasitologie, cytologie, culture, radiographies, recherche d'une allergie alimentaire, recherche d'un trouble psychogène). En raison de l'installation du cercle vicieux prurit-léchage-prurit, les lésions sont souvent indurées, ulcérées, érosives, puis se surinfectent. Le traitement de la dermatite de léchage doit donc être multimodal, avec trois objectifs principaux : éliminer les facteurs perpétuant le cercle vicieux (contention mécanique, traitement des surinfections bactériennes, élimination du prurit, acupuncture), traiter les facteurs déclenchants (traitement des allergies, thérapie comportementale associée ou non à des psychotropes, traitement des troubles locomoteurs) et éventuellement pratiquer l'exérèse de la lésion (chirurgie conventionnelle, laser, cryothérapie, radiothérapie). Sans cela, le granulome a de fortes chances de récidiver in situ ou sur un autre endroit du corps. Même si une guérison totale peut être obtenue, le traitement est long et il faut prévenir le propriétaire que le pronostic de guérison complète des lésions chroniques reste réservé.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Dermatite de léchage, Trouble obsessionnel compulsif (TOC), Chien
Plan
![]() | This translation of Diagnosis and Treatment of Canine Acral Lick Dermatitis by Amy K. Shumaker from Small Animal Dermatology, An Issue of Veterinary Clinics of North America: Small Animal Practice (Volume 49-1) was published by arrangement with Elsevier Inc. |
![]() ![]() | Cette traduction de l'article Treatment of Canine Acral Lick Dermatitis de Amy K. Shumaker, issu de Small Animal Dermatology, numéro de la revue Veterinary Clinics of North America : Small Animal Practice (Volume 49-1) a été publiée avec l'accord d'Elsevier Inc. |
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