The authors examine the arguments and validity of the conclusions of a recent statistical study of the chronology of human activity in Chauvet Cave. At first sight the study seems to present a considerable advance in the understanding of the cave's art, and, in particular, a validation of the arguments for an early (presumed Aurignacian) age for its earliest art. Examining it in detail, however, reveals that it is misleading, and does not provide the clear evidence requested by a number of scholars over the last two decades that would reinforce the view that its charcoal drawings are of Aurignacian age, and thus unique in the development of human art. Chauvet's art remains unconvincingly dated. (Unless otherwise stated, the radiocarbon dates cited are uncalibrated)

Les auteurs examinent les arguments et la validité des conclusions d’une étude statistique récente sur la chronologie de l’activité humaine dans la grotte Chauvet. À première vue, l’étude semble présenter une avancée considérable dans la compréhension de l’art de la grotte, et, en particulier, une validation des arguments en faveur d’un âge précoce (présumé Aurignacien) pour son art le plus ancien. Cependant, un examen détaillé révèle qu’elle est trompeuse et ne fournit pas les preuves claires demandées par un certain nombre de chercheurs au cours des deux dernières décennies qui renforceraient l’idée que ses dessins au fusain sont de l’époque aurignacienne, et donc uniques dans le développement de l’art humain. L’art de Chauvet reste peu convaincant en ce qui concerne la date.