Gustave Étoc–Demazy (1806–1893), un des brillants élèves de Guillaume Ferrus (1784–1861) à Bicêtre, a passé sa longue carrière d’aliéniste à la tête de l’asile du Mans, récemment construit quand il y arrive en 1834. Sa modeste notoriété posthume, au-delà du département de la Sarthe, se doit d’être rehaussée, notamment après la lecture de sa thèse de doctorat consacrée à la stupidité, concept d’étape, au cours de l’élaboration progressive, tout au long du XIX^e siècle, de la confusion (mentale) aiguë. Après une courte biographie et l’analyse de son travail inaugural, nous proposons de passer en revue quelques-unes de ses publications consacrées, notamment, au suicide et à la place de l’aliéniste comme auxiliaire de la Justice.

Gustave Étoc–Demazy (1806–1893), one of the brilliant students of Guillaume Ferrus (1784–1861) at Bicêtre Hospital, spent his long career as an alienist directing the asylum in Le Mans, recently constructed when he arrived in 1834. His modest posthumous fame, reaching beyond the Sarthe region, is worth highlighting, on the basis of his doctoral thesis on stupidity, for example, which was an early milestone of his research throughout the 19th century on acute (mental) confusion. Following a short biography and an analysis of his inaugural work, we review some of his publications on subjects such as suicide and the alienist's role in the administration of justice.