Maladie d’Osgood Schlatter : quelle imagerie ? - 30/11/20
Résumé |
Introduction |
La maladie d’Osgood-Schlatter (OSD) est une ostéochondrose fréquente qui se produit pendant la période de croissance de l’adolescence. Le traitement se limite uniquement au repos, mais la durée de repos nécessaire n’est pas clairement défini. L’utilité de l’imagerie dans ce contexte n’a jamais fait l’objet d’une revue systématique de la littérature.
Patients et méthodes |
Une revue systématique de la littérature a été réalisée à l’aide de l’intelligence artificielle (logiciel informatique appelé BIBOT conçu pour aller chercher et analyser des articles, comparer leurs résultats, puis les fusionner) et de la recherche manuelle dans la base de données PubMed et Embase publiée en anglais entre 1990 et 2019.
Résultats |
109 articles ont été détectés par BIBOT et 122 par recherche manuelle. Après application des critères d’exclusion, la sélection finale a récupéré 31 articles (28 articles sélectionnés par les deux, 2 par recherche manuelle seulement et 1 par BIBOT seulement). L’échographie et la résonance magnétique ont été les plus évaluées mais aucune étude n’a rapporté leur valeur diagnostique et pronostique. Les critères d’évaluation utilisés sont le gonflement cartilagineux pretibial, la fragmentation de la tuberosité tibiale, l’épaississement du tendon patellaire et la bursite infrapatellaire pour l’échographie ; l’oedème de l’os, l’œdème peritendineux, l’épaississement du tendon patellaire, la bursite infrapatellaire profonde et superficielle pour l’IRM ; le gonflement des parties molles et la fragmentation avec ou sans ossicule pour la radiographie ; la fragmentation et l’ossicule pour la tomodensitométrie ; l’aspect normal ou non pour la scintigraphie.
Conclusion |
L’OSD reste un diagnostic clinique d’abord, mais l’échographie semble être le premier choix si une imagerie est nécessaire. Cela pourrait être rediscuté en cas de meilleure disponibilité des autres moyens d’imagerie. Des études longitudinales évaluant leur valeur pronostique notamment en terme de prédiction de la meilleure date de reprise de l’activité physique sont nécessaires.
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Vol 87 - N° S1
P. A82 - décembre 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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