L'allongement par distraction progressive du squelette de la main dans les malformations congénitales - 15/04/08
pages | 1 |
Iconographies | 4 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Progressive bone lengthening of the hand in congenital malformations |
Purpose of the study |
We retrospectively reviewed the experience of two Hand Units with progressive bone distraction lengthening, collecting 41 cases of hand skeleton lengthening for congenital malformations.
Material and methods |
The Ilizarov callostasis method was used in 31 cases and in 10 cases bone union was reestablished at a second stage with an iliac graft (2 cases), vascularized metacarpal bone graft (one case), and vascularized (one case) or nonvascularized (3 cases) toe epiphysis. In the last three cases of index lengthening, the distal part was translocated to the tip of the third, deepening at the same stage the first web. The most frequently treated malformation was symbrachydactyly (22 cases).
Results |
Mean lengthening was 2.3 cm (0.9 to 3.5) with a mean treatment duration of 3.8 months (1.5 - 8.2). The "lengthening index" was 0.59. There was a significant difference between phalanx and metacarpal lengthening, but the amount of lengthening or treatment duration were not affected by technique (Ilizarov vs bone grafting) or age. The complication rate was 32 %. There were two complete failures, one extensor tendon tear, 3 pin tract infections (one requiring interruption of the lengthening), 2 cases of relevant pain, 2 delayed unions, 2 angulations and 1 callus fracture, 1 metacarpophalangeal dislocation and 1 joint stiffness.
Discussion |
Despite advances in micorsurgical toe transfer, there are still indications for bone lengthening in congenital malformations. The apparent simplicity of the technique can mask a certain number of complications, emphasizing the need for surgical experience. Progressive bone lengthening in congenital deformity has the advantage of preserving sensitivity and avoiding bone resorption. Callostasis does not increase the duration of treatment compared to bone graft.
Les auteurs ont revu rétrospectivement 41 cas d'allongement par distraction progressive du squelette de la main dans des malformations congénitales afin de chiffrer le taux de complication et de clarifier les indications.
Deux unités de chirurgie de la main ont effectué 31 allongements par distraction du cal selon la technique d'Ilizarov et 10 cas d'allongement par distraction progressive suivi du rétablissement de la continuité. Dans 2 cas une greffe iliaque classique a été effectuée, dans un cas un segment vascularisé de métacarpien a été interposé, dans 4 cas une épiphyse (vascularisée ou non) à partir des orteils. Enfin, dans les 3 cas restant, après allongement de l'index, le segment distal a été transloqué sur l'extrémité du médius. La malformation la plus fréquemment en cause a été la symbrachydactylie.
L'allongement moyen obtenu a été de 2,3 cm (de 0,9 et 3,5). Le temps d'allongement moyen a été de 3,8 mois (de 1,5 et 8,2). L'indice d'allongement a été de 0,59. Si une différence significative a été trouvée entre les allongements phalangiens et métacarpiens (p < 0,05) la différence n'a pas été significative en ce qui concerne la comparaison fixateur d'Ilizarov versus rétablissement osseux ni en ce qui concerne les différentes tranches d'âge.
Le taux de complication global a été de 32 %. Ces complications comportent 2 échecs (par défaillance du fixateur d'Hoffman), une rupture de tendon extenseur par placement défectueux de broche, 3 infections limitées autour des broches mais un cas d'infection entraînant l'arrêt de l'allongement, 2 cas de douleurs importantes freinant l'allongement, 2 cas de retard de consolidation osseuse, deux angulations et une fracture de cal, une sub-luxation et un cas de raideur métacarpophalangienne.
Malgré l'apparition des techniques microchirurgicales, l'allongement progressif par traction garde des indications. Un taux élevé de complication démontre que la méthode est moins simple qu'elle ne le paraît. Elle a cependant l'avantage d'éviter la résorption osseuse distale et de maintenir une excellente sensibilité distale.
En cas d'allongement limité, la technique de distraction du cal est fiable dans le cadre des malformations et le délai de consolidation ou le taux de complication ne sont pas supérieurs à ceux de l'allongement suivi de rétablissement de la continuité osseuse.
Mots clés :
Main.
,
allongement osseux du squelette de la main.
,
malformations congénitales de la main.
Keywords: Bone lengthening. , callotasis. , distraction. , Matev. , congenital hand malformations.
Plan
© 2001 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 87 - N° 5
P. 451 - septembre 2001 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?