Faisabilité, tolérance et efficacité des infiltrations épidurales par le hiatus sacrococcygien sous contrôle échographique - 30/11/20
, M. Gbané-Koné 2, W.S.J. Tiendrébéogo 3, F. Kaboré 3, E. Cristina 1, H. Alhijazy 1, S.A. Rouidi 1, M. Sulpice 1, Y. Maugars 4, D.D. Ouedraogo 3Résumé |
Introduction |
Étudier la faisabilité, la tolérance et l’efficacité des infiltrations épidurales par le hiatus sacrococcygien (HSC) sous contrôle échographique.
Patients et méthodes |
Il s’est agi d’une étude transversale prospective sur trois mois portant sur 30 patients souffrant de lomboradiculalgie commune qui devraient bénéficier d’une d’infiltration épidurale. Une échographie sacrococcygienne a été réalisée chez tous les patients avec un appareil d’échographie disposant d’une sonde linéaire superficielle de 10–18 Mz. Le but était de repérer le HSC, de mesurer son diamètre et la distance entre les sommets de ses cornes sacrées. La faisabilité du geste a été évaluée par la possibilité du repérage échographique du HSC avec réalisation effective de l’infiltration écho-guidée, et la mesure de la durée de réalisation de l’infiltration. L’infiltration a consisté à l’injection dans le HSC sous contrôle échographique de 5mL de lidocaïne à 1 %, de 5mL d’acétate de prednisolone, et de 10mL de sérum physiologique. Un suivi des patients a été effectué au cours de la 4e semaine (S4) suivant l’infiltration. La tolérance du geste a été étudiée par l’évaluation des complications au cours du suivi et par son acceptabilité. L’acceptabilité du geste était évaluée par la question suivante posée au patient : accepteriez-vous d’avoir une nouvelle infiltration par cette technique si cela s’avérait nécessaire ? L’efficacité de l’infiltration a été évaluée par la comparaison des paramètres de la douleur avant l’infiltration et à S4.
Résultats |
L’infiltration n’a pas pu être réalisée chez une patiente (3,3 %) à cause d’une impossibilité du repérage échographique du HSC du fait d’une obésité morbide avec indice de masse corporelle à 43. Le suivi a été effectué chez 28 patients (93,3 %) parce qu’un patient a été perdu de vu à S4. Une baisse significative (p=0,008) de la valeur moyenne de l’échelle visuelle analogique (EVA) a été notée à S4. Les résultats sont résumés dans le Tableau 1.
Conclusion |
Cette étude confirme que l’infiltration épidurale par le hiatus sacrococcygien sous contrôle échographique est faisable, tolérée, et semble efficace dans la lomboradiculalgie commune.
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Vol 87 - N° S1
P. A239 - décembre 2020 Retour au numéro
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