Facteurs prédictifs de survenue des fractures au cours de l’ostéoporose secondaire - 30/11/20
Résumé |
Introduction |
L’ostéoporose est une ostéopathie fragilisante bénigne, caractérisée par une diminution de la résistance osseuse. L’incidence des fractures liées à l’ostéoporose croît de façon rapide avec l’âge, source majeure de morbidité et de mortalité. En plus de la forme primitive, d’autres causes secondaires peuvent causer une ostéoporose, et expose à un risque supplémentaire de fracture. L’objectif de ce travail est de déterminer les facteurs prédictifs de survenue de fractures ostéoporotiques chez ces patients.
Matériels et méthodes |
Étude rétrospective et analytique menée entre la période allant de janvier 2018 au janvier 2020, portant sur les patients chez qui le diagnostic d’ostéoporose secondaire (toutes causes confondues) fracturaire ou non a été retenu. On avait exclu les fractures ayant survenu chez les patients suivis pour ostéoporose primitive. Les données des patients ont été recueillies et analysées en étude univariée.
Résultats |
Nous avons recensé 58 patients répartis en deux groupes : le groupe [1] avec 34 patients ayant une ostéoporose secondaire fracturaire, et le groupe [2] avec 24 patients présentant une ostéoporose secondaire non fracturaire. La moyenne d’âge était de 60,4 ans (écart-type=18,3) dans le groupe [1] et 64,8 ans (écart-type=8,14) dans le groupe [2]. Le sex-ratio H/F était de 0,2 dans le groupe [1], et le groupe [2] était formé uniquement de femmes (test Chi2 : 4,723, Chi2 5 % : 3,84). L’antécédent de fracture chez un parent de 1er degré a été retrouvé chez 8 cas dans le 1er groupe et chez 2 cas dans le 2e groupe (p=0,04). Dans le groupe [1], une fracture sévère était notée chez 73 % des cas, et une fracture non sévère chez 32 % des cas. Le dosage de la vitamine D a été réalisé chez les patients des deux groupes avec un taux moyen de 22,07ng/mL (écart-type=9,60) dans le groupe [1] et 19,73ng/mL (écart-type=11,13) (p=0,40). Le T score était en moyenne de −3,12 (écart-type=1,45) en L1–L4 dans le groupe (1) et de −2,92 (écart-type=0,97) dans le groupe (2) (p=0,42) ; au col fémoral, il était de −2,02 (écart-type=1,36) dans le groupe (1) et de −1,71 (écart-type=0,91) dans le groupe (2) (p=0,29), à l’extrémité distale du radius, il était de −2,4 (écart-type=1,50) dans le groupe (1) et de −1,6 (écart-type=1,49) dans le groupe (p=0,04) (2). Tous les patients des deux groupes ont été mis sous anti-ostéoporotiques.
Conclusion |
Malgré le faible effectif de notre échantillon, les facteurs qui paraissent associés à un risque fracturaire sont : le sexe, l’antécédent de fracture d’un parent de 1er degré et un T score bas sur le radius ultra-distal.
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Vol 87 - N° S1
P. A228 - décembre 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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