L’atteinte structurale au cours de la polyarthrite rhumatoïde est-elle moins sévère chez les patients obèses ? - 30/11/20

Résumé |
Introduction |
L’obésité au cours de la polyarthrite rhumatoïde (PR) est une comorbidité fréquente. Le but de ce travail est d’évaluer l’activité de la maladie ainsi que l’atteinte structurale chez les PR obèses.
Patients et méthodes |
Étude rétrospective, comportant 100 dossiers de PR. Les patients ont été classés en fonction de l’indice de masse corporelle (IMC). Nous avons noté les différents paramètres cliniques, biologiques et radiologiques.
Résultats |
Il s’agit de 19 hommes et 81 femmes, d’âge moyen 52,4 ans. L’IMC était en moyenne de 25,89kg/m2. Cinquante-six patients étaient obèses ou pré-obèses. En comparant les malades pré-obèses et obèses (groupe 1) avec IMC≥25 par apport aux patients avec IMC<25 (groupe 2), il n’y avait pas de différence significative sur le plan clinique : atteinte articulaire et DAS 28 : 5,3 vs 5,39. Parallèlement, sur le plan biologique, nous concluons que la VS et la CRP présentaient des valeurs plus élevées dans le groupe 1.
En revanche, le score de SHARP modifié variait dans notre série de 8 à 47. Il était compris entre 8 et 20 dans 23,6 % des cas et entre 20 et 32 dans 53,3 % des cas dont la majorité avait un IMC bas. Nous avons trouvé une corrélation négative entre l’IMC et le score de SHARP modifié.
Conclusion |
D’une façon paradoxale, l’obésité semble être un facteur protecteur contre les PR sévères et destructrices. Toutefois, une action thérapeutique transversale, à fin de combattre l’obésité qui majore le risque cardiovasculaire chez ces patients, pourra améliorer leur pronostic.
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Vol 87 - N° S1
P. A153 - décembre 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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