L’impact du diabète sur l’évolution de la polyarthrite rhumatoïde sous biothérapie - 30/11/20
Résumé |
Introduction |
Le diabète et la polyarthrite rhumatoïde (PR) sont deux maladies chroniques et fréquentes.
La glycémie à jeun élevée est associée à une inflammation et une synthèse des produits terminaux de glycation avancée et un stress oxydatif qui pourraient être responsables de dégradations articulaires. Le but de cette étude est d’évaluer l’impact du diabète sur l’activité et la réponse des biothérapies chez les patients atteints de PR inclus dans le registre RBSMR.
Patients et méthodes |
Étude transversale analytique et multicentrique basée sur les données du registre RBSMR incluant tous les patients suivis pour PR répondant aux critères d’ACR/EULAR 2010 ont été inclus. Répartis en deux groupes : diabétique et non-diabétique.
Résultats |
Au total, 224 patients atteints de PR étaient inclus. L’âge moyen était 51,83 ans±11,262. Le sex-ratio (H/F) : 0,14. La durée moyenne d’évolution était 738,55 semaines±459,50, 20,5 % était diabétique, le FR était positif dans 90,5 % des cas. La VS moyenne était 41,75mm/H±24,87 et la CRP moyenne était 29,30mg/L±39,90. La médiane des scores DAS28VS et HAQ était respectivement 3,95±1,53 et 1,22±0,74. Parmi les 225 patients, 46 (20,5 %) présentaient un diabète associé à leur PR.
L’analyse bivariée a révélé qu’il existe une association significative entre le score DAS28VS (p=0,012) et la présence de diabète. En revanche, les patients non diabétiques avaient un taux de réponse thérapeutique à 12 mois plus élevé (p=0,023).
En analyse multivariée, le diabète est un facteur de mauvaise réponse thérapeutique (OR : 2,633, IC95 % : [1,123–6,173]).
Conclusion |
Dans le RBSMR, le diabète a un impact sur l’activité de la maladie et la réponse thérapeutique qui pourraient être responsable d’une morbi-mortalité surajoutée.
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Vol 87 - N° S1
P. A142 - décembre 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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