The intermediate-risk (IR) prostate cancer (PCa) group is heterogeneous in terms of prognosis. For unfavorable or favorable IR PCa treated by radiotherapy, the optimal strategy remains to be defined. In routine practice, the physician's decision to propose hormonal therapy (HT) is controversial. The PROACT survey aimed to evaluate pattern and preferences of daily practice in France in this IR population.

A web questionnaire was distributed to French radiotherapy members of 91 centers of the Groupe d’Etude des Tumeurs Uro-Genitales (GETUG). The questionnaire included four sections concerning: (i) the specialists who prescribe treatments and multidisciplinary decisions (MTD) validation; (ii) the definition of IR subsets of patients; (iii) radiotherapy parameters; (iv) the pattern of practice regarding cardiovascular (CV) and (iv) metabolic evaluation. A descriptive presentation of the results was used.

Among the 82 responses (90% of the centers), HT schedules and irradiation techniques were validated by specific board meetings in 54% and 45% of the centers, respectively. Three-fourths (76%) of the centers identified a subset of IR patients for a dedicated strategy. The majority of centers consider PSA>15 (77%) and/or Gleason 7 (4+3) (87%) for an unfavorable IR definition. Overall, 41% of the centers performed systematically a CV evaluation before HT prescription while 61% consider only CV history/status in defining the type of HT. LHRH agonists are more frequently prescribed in both favorable (70%) and unfavorable (98%) IR patients. Finally, weight (80%), metabolic profile (70%) and CV status (77%) of patients are considered for follow-up under HT.

To the best of our knowledge, this is the first survey on HT practice in IR PCa. The PROACT survey indicates that three-quarters of the respondents identify subsets of IR-patients in tailoring therapy. The CV status of the patient is considered in guiding the HT decision, its duration and type of drug.

Le cancer de la prostate de risque intermédiaire est hétérogène en termes de pronostic. La stratégie optimale pour le cancer de la prostate de risque intermédiaire favorable ou défavorable n’est pas encore bien définie. Dans la pratique quotidienne, la décision médicale de proposer l’hormonothérapie reste controversée. L’enquête PROACT avait pour objectif d’évaluer les pratiques en France sur les indications de l’hormonothérapie associée à la radiothérapie.

Un questionnaire électronique a été distribué à 91 centres français membres du Groupe d’étude des tumeurs uro-génitales (GETUG). Le questionnaire incluait quatre sections : choix de l’hormonothérapie, pratiques de la radiothérapie, évaluation cardiovasculaire et métabolique avant l’hormonothérapie. Les résultats sont présentés de façon descriptive.

Parmi les 82 réponses (90 % de centres), le schéma d’hormonothérapie et la technique d’irradiation sont validés lors de réunions de concertation pluridisciplinaires (RCP) dans respectuvement 54 % et 45 % des centrest. Trois-quarts (76 %) des centres ont déclaré identifier des sous-groupes de patients atteints de cancer de risque intermédiaire pour des stratégies dédiées. La plupart des centres considèrent une concentration de PSA de plus de 15ng/mL (77 %) et/ou un score de Gleason de 7 (4+3) (87 %) pour la définition du risque intermédiaire défavorable. Quarante et un pour cent des centres ont déclaré réaliser une évaluation cardiovasculaire systématique avant la prescription de l’hormonothérapie alors que 61 % ne considèrent que l’évaluation cardiovasculaire pour définir le type d’hormonothérapie. Les agonistes de la LHRH sont la forme la plus prescrite chez les patients atteints de cancer de risque intermédiaire favorable (70 %) ou défavorable (98 %). Le poids (80 %), le profil métabolique (70 %) et l’évaluation cardiovasculaire (77 %) des patients sont pris en compte pour le suivi des patients sous hormonothérapie.

À notre connaissance, PROACT est la première enquête sur les critères pratiques de la prescription de l’hormonothérapie dans le cancer de la prostate de risque intermédiaire. L’enquête montre que trois-quarts des centres français identifient les sous groupes de patients atteints de cancer de risque intermédiaire pour adapter le traitement. L’évaluation cardiovasculaire est prise en compte pour décider de l’indication, du type et de la durée de l’hormonothérapie.