Evaluation of adjuvant vaginal vault brachytherapy in early stage cervical cancer patients - 30/11/20
Évaluation de la curiethérapie du fond vaginal dans le traitement adjuvant des cancers du col utérin de stade pT1N0
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Abstract |
Purpose |
Adjuvant external beam radiotherapy (EBRT) was shown to decrease pelvic relapses in patients with an early stage cervical cancer and intermediate-risk histopathological prognostic factors, at the cost of increased bowel morbidity. We examined the feasibility and results of adjuvant brachytherapy alone as an alternative to EBRT in this situation.
Patients and methods |
Medical records of consecutive patients receiving adjuvant brachytherapy between 1991 and 2018 for an early stage cervical cancer were examined. Patients were included if they presented a pT1a2N0 or pT1b1N0 disease following radical colpohysterectomy. Adjuvant vaginal wall brachytherapy (without EBRT) was indicated because of a tumor size≥2cm and/or presence of lymphovascular space invasion (LVSI). Patients received 60Gy to 5mm of the vaginal wall, through low-dose or pulse-dose rate technique. Patients’ outcome was examined for disease control, toxicities and prognostic factors.
Results |
A total of 40 patients were included. Eight patients (20%) had LVSI, 26 patients (65%) had a tumor size≥2cm. With median follow-up time of 42.0 months, 90% of patients were in complete remission and four patients (10%) experienced tumor relapse, all in the peritoneal cavity, and associated with synchronous pelvic lymph node failure in 2/4 patients. No vaginal or isolated pelvic nodal failure was reported. At 5 year, overall survival was 83.6% (CI95%: 67.8–100%) and disease-free survival was 85.1% (CI95%: 72.6–99.9%). In univariate analysis, probability of relapse correlated with tumor size≥3cm (P=0.004). No acute or late toxicity grade more than 2 was reported.
Conclusion |
Brachytherapy alone was a well-tolerated adjuvant treatment for selected patients with intermediate risk factors. The risk of relapse in patients with tumor size≥3cm was however high, suggesting that EBRT is more appropriate in this situation.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectif de l’étude |
La radiothérapie externe adjuvante a montré son bénéfice en termes de diminution des rechutes pelviennes après chirurgie d’un cancer du col utérin présentant des facteurs de risque intermédiaire/élevé, au prix d’une morbidité digestive. Nous avons évalué la faisabilité et les résultats d’une stratégie adjuvante basée sur la curiethérapie seule comme alternative à la radiothérapie externe dans cette situation.
Patientes et méthodes |
Les dossiers médicaux de patientes consécutives recevant une curiethérapie adjuvante, entre 1991 et 2018, pour un cancer du col de l’utérus de stade pT1a2N0 ou pT1b1N0, suite à une colpohystérectomie radicale, ont été étudiés. Une curiethérapie adjuvante du fond vaginal (sans radiothérapie externe) était indiquée en raison d’une taille de tumeur≥2cm et/ou de la présence d’une invasion lymphovasculaire. Les patientes ont reçu une dose de 60Gy à 5mm de la paroi vaginale, par une technique de faible dose ou de débit de dose pulsé. Les résultats ont été examinés en termes de contrôle de la maladie, de toxicité et de facteurs pronostiques.
Résultats |
Un total de 40 patientes ont été incluses. Huit cancers (20 %) avaient des invasion lymphovasculaire, 26 (65 %) une taille≥2cm. Avec un suivi médian de 42,0 mois, 90 % des patientes étaient en situation de rémission complète et quatre (10 %) de rechute tumorale, dans la cavité péritonéale pour les quatre, et associée à une rechute ganglionnaire pelvienne synchrone pour deux. Aucune rechute vaginale ou ganglionnaire pelvienne isolée n’a été signalée. À 5 ans, la probabilité de survie globale était de 83,6 % (intervalle de confiance à 96 % [IC95 %] : 67,8–100 %) et celle de survie sans maladie de 85,1 % (IC95 % : 72,6–99,9 %). En analyse unifactorielle, la probabilité de rechute était corrélée avec une taille tumorale≥3cm (p=0,004). Aucune toxicité aiguë ou tardive de grade de plus de 2 n’a été observée.
Conclusion |
La curiethérapie seule a été un traitement adjuvant bien toléré pour des patientes atteintes de cancer présentant des facteurs de risque intermédiaire. Le risque de rechute chez les patientes dont la taille de la tumeur était≥3cm était cependant élevé, suggérant que laradiothérapie externe serait plus appropriée dans cette situation.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Cervical cancer, Early stage, Brachytherapy, Radiation oncology, Vaginal vault
Mots clés : Cancer du col utérin, Stade précoce, Curiethérapie, Radiothérapie, Fond vaginal
Plan
Vol 24 - N° 8
P. 860-865 - décembre 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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