Principes d'évaluation de l'allergie cutanée dans les produits cosmétiques - 24/11/20
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La prévalence des maladies allergiques ne cesse d'augmenter depuis les dernières années (dermatite atopique, asthme, rhinite, conjonctivite et allergie alimentaire). La dermatite allergique de contact (ou eczéma de contact), considérée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) comme la 4e maladie dans le monde, est une allergie devenue malheureusement courante et aussi la plus fréquente des maladies professionnelles dans les pays développés. Elle est causée par des substances nommées « haptènes », molécules chimiques de faibles poids moléculaires qui peuvent être présentes dans les colorants, les parfums, les bijoux (contenant du nickel) ou encore dans les cosmétiques. Elles pénètrent dans la peau et sont reconnues par le système immunitaire. Normalement, elles sont bien tolérées mais, chez certaines personnes, elles peuvent déclencher une inflammation cutanée et un eczéma. La toxicologie du siècle dernier reposait presque exclusivement sur l'utilisation des modèles animaux, mais au vu des nouvelles réglementations ainsi que l'interdiction à l'expérimentation animale pour l'industrie cosmétique, les modèles in vivo ont été remplacés par des modèles alternatifs in vitro. La méthode d'évaluation de l'allergie cutanée est sans doute à l'épicentre de ce changement depuis 2013, année où de tels tests ont été interdits dans l'Union européenne par le règlement cosmétique 1223/2009. De ce fait, de nombreux modèles ont vu le jour pour garantir la sécurité du consommateur mais aucune méthode in vitro (ou dite « méthode alternative ») à elle seule n'est actuellement validée pour substituer entièrement l'animal. Cependant, il est jugé plausible que les méthodes in vitro portant sur les étapes mécanistiques clés de la sensibilisation cutanée lorsqu'elles sont combinées et intégrées dans une stratégie de tests et d'évaluation, peuvent être utilisées pour remplacer le test de référence murin, le Local Lymph Node Assay (LLNA). Dans ce contexte, et pendant cet intervalle de validation des stratégies au niveau réglementaire, quelles sont alors les données nécessaires et suffisantes pour permettre au toxicologue d'évaluer de façon fiable un sensibilisant cutané ? Cet article présente le test de référence sur l'animal, puis un état de l'art des méthodes alternatives relatives à la sensibilisation cutanée, ainsi que les différentes stratégies actuellement proposées pour évaluer l'allergie cutanée dans les produits cosmétiques.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Allergie cutanée, Produits cosmétiques, AOP
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