Néphrectomie partielle coelioscopique robot assistée : faisabilité et adoption du passage de la voie transpéritonéale à rétropéritonéale et aspects techniques - 04/11/20
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Résumé |
Objectifs |
Il est montré qu’avec une grande expérience de la voie transpéritonéale, le passage à la voie rétropéritonéale était facile et permettait des résultats comparables sans courbe d’apprentissage identifiable. L’objectif de cette vidéo était de montrer que cette voie d’abord n’était pas réservée à des experts mais qu’elle était accessible aux chirurgiens moins chevronnés sans grande expérience de la voie transpéritonéale.
Méthodes |
Nous avons illustré cela au travers de l’exemple de la toute première expérience d’un chef de clinique n’aillant jamais été formé à cette voie d’abord. La procédure s’est faite à l’aide d’un robot chirurgical Da Vinci, modèle Si, avec 1 trocart pour un optique de 0°, 2 trocarts opérateurs et un trocart pour l’aide opératoire. Nous exposons la vidéo d’un homme de 38 ans présentant une tumeur hilaire postérieure droite. Sa créatininémie était de 66μmol/L (DFG=117mL/min), le bilan d’extension était négatif. La lésion, de 2,9cm de diamètre était de complexité modérée. Son score RENAL était de 7ph et son score PADUA de 9p.
Résultats |
Nous avons décrit les différents temps opératoires : installation du patient, accès à l’espace rétropéritonéal, position des trocarts, position du robot, accès au hile rénal, tumorectomie, hémostase du lit de résection. Le temps de chirurgie était de 3h30, la durée de clampage était de 10minutes et les pertes sanguines étaient de 100cc. Il n’y a pas eu de complication per et post opératoire, le patient est sorti à J1, les fonctions rénales pré opératoires et post opératoires étaient superposables. L’analyse anatomopathologique a retrouvé un carcinome rénal à cellule claire de grade 2 de Furhman d’exérèse complète.
Conclusion |
La voie rétropéritonéale, utilisée de manière appropriée peut diminuer les pertes sanguines, raccourcir les durées d’intervention et d’hospitalisation et mérite donc d’être plus largement utilisée. Ses obstacles, responsables de son retard d’adoption en chirurgie robotique (espace de travail plus restreint favorisant les conflits, anatomie et orientation dans l’espace modifiées) sont surmontables et ne font pas d’elle une chirurgie réservée à des experts.
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Vol 30 - N° 13
P. 838-839 - novembre 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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