Faisabilité et sécurité de l’angioplastie du tronc commun en ambulatoire : expérience monocentrique initiale - 31/10/20
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Résumé |
Introduction |
L’angioplastie ambulatoire est devenue le gold standard pour la prise en charge des lésions coronaires simples ; la faisabilité des lésions complexes qui intéressent le tronc commun reste encore peu étudiée. L’objectif de notre étude rétrospective, monocentrique, est d’étudier le pronostic des patients dilatés sur le tronc commun en hôpital de jour par rapport aux patients hospitalisés.
Matériel et méthode |
Nous avons inclus tous les patients ayant bénéficié d’une angioplastie du tronc commun entre janvier 2018 et décembre 2019. Le critère de jugement principal était un critère composite de décès cardiovasculaires, AVC ischémiques, infarctus, revascularisation du tronc commun à 30jours. Les critères de jugement secondaires étaient la survie sans évènement à 12 mois, les saignements graves (BARC>2) à 30jours. Tous les patients ont été rappelés, à défaut la dernière consultation médicale était renseignée. Les patients ambulatoires avaient une biologie 48heures avant, ils étaient télémétrés pendant 6heures après l’angioplastie, la sortie était à la discrétion de l’opérateur.
Résultats |
Au total, 229 patients ont été inclus, dont 14 avaient bénéficié d’une angioplastie en hôpital de jour et 215 en hospitalisation. Le suivi moyen était de 366jours, 1 seul patient était perdu de vue. Les patients ambulatoires avaient un âge médian de 65 ans contre 75 ans chez les patients hospitalisés (p=0,02), aucun n’avait de syndrome coronarien (0 vs. 56 ; p=0,02), le Syntax score médian était de 18 contre 21 (p=0,02). Seulement trois patients ambulatoires étaient pontés (21 % contre 16 %, p=0,71). Le nombre de stents total et la longueur des stents dans le tronc commun était moins importants en ambulatoire (p=0,05). L’utilisation de l’imagerie endocoronaire (21 % versus 23 %, p=0,59), de l’athérectomie rotative (7 % versus 6 %, p=0,57) et de la voie fémorale (14 % versus 23 %, p=0,36) était similaire entre les deux groupes. Le critère de jugement principal est survenu chez 0 patient dans le groupe ambulatoire contre 13 patients dans le groupe hospitalisé (0 % vs. 6 % ; p=0,43). La survie sans évènements à 12 mois de l’ensemble des patients dilatés sur le tronc commun était de 87,1 %. Elle était de 90,9 % (89,2–99,6 ; n=1/14) dans le groupe ambulatoire contre 86,7 % (84,3–89,2 ; n=21/215) ; p=0,51 dans le groupe hospitalisé. Un patient ambulatoire avait été revascularisé à 180jours sur une resténose ostiale de l’artère circonflexe. Une hémorragie grave est survenue à 30jours chez 1 patient ambulatoire contre 18 patients hospitalisés ; p=0,80.
Conclusion |
Notre série montre la faisabilité de l’angioplastie ambulatoire du tronc commun et permet de mieux définir le profil des patients qui pourront en bénéficier.
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Vol 69 - N° 5
P. 342-343 - novembre 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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