EP15 Améliorer la difficile quête de la prescription antalgique postopératoire - 14/04/08
Résumé |
La prise en charge de la douleur postopératoire dépend de plusieurs acteurs : (i) sa prescription est sous la responsabilité de l’anesthésiste (MAR) ; (ii) sa mise en application précoce dépend des IADE, IDE en SSPI ; (iii) son suivi et sa réévaluation en service de soins reviennent à l’équipe soignante. Une bonne coordination du travail de ces acteurs est favorisée par le recours aux procédures, aujourd’hui obligatoires. Pour respecter ces procédures, notre établissement a élaboré ses propres « prescriptions standardisées » adaptées à chaque service de chirurgie. Pour les services d’ORL et de gynécologie, il a paru souhaitable de créer un document optimisé pour :
– | améliorer la traçabilité de la prescription antalgique et limiter les erreurs de retranscription ; |
– | améliorer la continuité de la prise en charge en tenant compte des évaluations systématiques ; |
– | autonomiser le travail des IDE grâce à des conduites à tenir précises avec réponse graduelle en cas de douleur rebelle dans un cadre sécuritaire ; |
– | favoriser l’harmonisation des prescriptions lors de l’absence du MAR référent ; |
– | prévoir systématiquement le relais oral du traitement antalgique. |
Le document est une fiche de prescription d’analgésie pré remplie, pour chaque type de chirurgie, valable 72 h, de format intégrable au dossier de soins, et de lecture facile et claire, pour sécuriser au maximum la prescription. La fiche, étiquetée au nom du patient, est initiée, validée, datée et signée par le MAR. Ensuite, chaque acteur date et signe la fiche au moment où il intervient. Une adaptation thérapeutique personnalisée reste bien sûr prioritaire si nécessaire. Après quelques mois d’utilisation, on constate avec satisfaction une meilleure qualité de la prise en charge et un gain de temps et sécurité.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 8 - N° S1
P. 103 - février 2007 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.