EP04 Évaluation de la prise en charge de la douleur dans le service de chirurgie viscérale adulte de Cochin - 14/04/08
Résumé |
Évaluation de la douleur en chirurgie viscérale adulte par une enquête standardisée de 4 jours répétée 4 fois en 2006 avec questionnaire standardisé et analyse du dossier du patient par des experts. Sur 103 opérés interrogés à J1 (98 % du total), la chirurgie était programmée (dans 91 % des cas), à ciel ouvert (85 %), sous AG (95 %), locale (2 %) ou rachianesthésie (3 %). 76 % disaient avoir reçu un encouragement à signaler la douleur et 52 % une information, orale chez 73 % et/ou écrite chez 50 % avant l’intervention. La douleur préopératoire (33 % des patients) était la plus intense du séjour dans 10 % des cas. Tous les opérés ont eu un traitement antalgique entraînant 23 % d’effets indésirables. Autres actions antalgiques : rassurer (74 %), prévenir (41 %), expliquer (33 %), repositionner (19 %) et médicament avant douleur induite : 14 % (malgré 74 % de douleur induite). 42 % des patients ressentaient la douleur comme le symptôme le plus pénible. Les facteurs liés aux 78 % des patients soulagés : qualité de l’information (jugée bonne dans 86 % des cas) et utilisation d’une échelle validée (57 %). 85 % des patients étaient satisfaits. Une fréquence d’évaluation > 3/jour augmentait le soulagement (44 % des patients) et la satisfaction du patient (p = 0,006). Un délai de traitement de plus de 15 minutes (22 % des cas) augmentait l’insatisfaction (p = 0,026). Analyse du dossier anesthésique : 71 % d’analgésiques per-opératoire, 72 % de prescription de surveillance antalgique en SSPI, évaluée à l’entrée et/ou à la sortie des patients chez respectivement 75 et 61 %. La prescription des antalgiques en post-opératoire était datée et signée chez 94 % et respectait les indications, contre-indications et posologies dans 91 % des cas. Une large majorité des patients s’estime satisfaite mais la douleur reste en post-opératoire un facteur important d’inconfort influencé par son évaluation qualitative et quantitative. La tenue des dossiers anesthésiques répond dans une proportion importante aux exigences actuelles.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 8 - N° S1
P. 98 - février 2007 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.