Les critères de qualité de la chirurgie carcinologique : Quality criteria for lung cancer surgery - 08/10/20
Résumé |
Résumé |
Pour un patient présentant un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) de petits stades, la résection chirurgicale reste le traitement de choix pourvu qu’une résection complète puisse être effectuée. Puisque le staging clinique peut être tout à fait différent du staging pathologique, une évaluation peropératoire concernant la tumeur primitive et ganglions locorégionaux reste nécessaire pour décider l’étendue de la résection et déterminer le pronostic ultérieur du patient. Une dissection ganglionnaire systématique est nécessaire pour obtenir une évaluation ganglionnaire précise et un stade pathologique le plus exact possible. Son indicateur le plus simple, bien qu’imparfait, est le respect ou non des recommandations établies par l’International Association for the Study of Lung Cancer (IASLC) qui requièrent le prélèvement et l’examen d’au moins 3 sites ganglionnaires intrapulmonaires, et d’au moins 3 autres sites médiastinaux dont systématiquement le site sous-carinaire.
Les fondements oncologiques du traitement chirurgical doivent guider les pratiques chirurgicales, aussi bien quotidiennes que dans le cadre de la recherche clinique, à une période caractérisée par l’émergence de techniques ablatives alternatives et de prises en charges multimodales avec ou sans chirurgie. La mesure de la qualité de la chirurgie carcinologique engage autant le chirurgien que l’anatomopathologiste. L’indicateur le plus pertinent est la complétude de la résection [R0] qui est le substitut le plus directement lié à l’objectif final de la chirurgie qu’est la survie à long terme. Beaucoup des résections actuellement pratiquées devraient en fait être classées de complétude incertaine ou R[un] en raison de l’hétérogénéité des pratiques d’évaluation ganglionnaire intra-opératoire.
© 2020 SPLF. Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Abstract |
For a patient with an early-stage non-small cell lung cancer (NSCLC) surgical resection remains the treatment of choice on the condition that a complete resection is obtained. As clinical staging may be quite different from pathological staging, peroperative evaluation of the primary tumour and locoregional lymph nodes is required to decide on the extent of resection and determine the ultimate prognosis of the patient. A systematic nodal dissection is necessary to obtain a precise nodal evaluation and accurate pathological staging. The simplest indicator of what constitutes an adequate intraoperative lymph node evaluation is adherence to the International Association for the Study of Lung Cancer (IASLC) guidelines, which specify the removal/examination of at least 3 intrapulmonary and 3 mediastinal lymph node stations, including subcarinal station 7 in all cases.
The fundamental oncological principles of lung cancer treatment should guide our surgical interventions, either in daily practice or clinical research, especially in the era of the advent of alternative ablative therapies or multimodal treatment approaches with or without surgery. Quality assessment involves the surgeon and the pathologist equally. The most relevant information is completeness of resection [R0], which is the more reliable surrogate of long-term survival. Currently, most resections would be classified as uncertain or R[un] due to the inappropriateness of intraoperative lymph node evaluation.
© 2020 SPLF. Published by Elsevier Masson SAS. All rights reserved.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.MOTS-CLÉS : Cancer, Poumon, Chirurgie thoracique, Qualité, Curage
KEYWORDS : Non-small cell lung cancer, Lung, Thoracic surgery, Quality, Lymphadenectomy
Plan
Vol 12 - N° 2S
P. 2S61-2S67 - octobre 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.