Physical activity for patients with severe mental illness: Preferences, barriers and perceptions of counselling - 07/10/20
Activité physique chez les personnes avec des troubles mentaux sévères : préférences, barrières et perception des conseils fournis
, C. Longpré-Poirier a, M. Tannous a, A. Abdel-Baki a, b, cBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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Summary |
Objectives |
It has been suggested that taking physical activity (PA) preferences into account would facilitate PA initiation and maintenance in people with serious mental illness. The objective of the present study was to describe the PA preferences and barriers of individuals with serious mental illness.
Equipment and methods |
Participants completed questionnaires about their PA preferences (type, context, supervision, environment), and about the importance given to healthy behaviour in their rehabilitation.
Results |
The most popular activities, among the 114 participants enrolled, were walking (55.3%), cycling (46.5%), and running (33.3%). PA preferences were found to vary according to body mass index, age, stages of change and to be particularly different according to gender. About 36.9% of the participants preferred to be supervised, 47% preferred outdoor activities and gender was the factor with the largest difference (76.2% of women vs 23.8% of men wanted to be supervised). Main PA barriers were lack of motivation, fatigue, lack of social support and weather. Participants valued mental health professional counselling for healthy life habits and attributed similar importance to this aspect (physical health) of their well-being as their mental health improvement and social and occupational functioning.
Conclusion |
Preferences and contexts should be considered in the development of PA interventions. Further research is warranted to determine if preference-oriented exercise programmes could improve PA and overall health among patients with serious mental illness.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectifs |
Il a été suggéré que prendre en considération les préférences d’activité physique faciliterait l’initiation et le maintien de l’activité physique chez des personnes ayant des troubles mentaux sévères. L’objectif de la présente étude était de décrire les préférences d’activités physique, ainsi que les barrières à sa pratique auprès de personnes ayant des troubles mentaux sévères.
Matériels et méthodes |
Les participants ont complété des questionnaires au sujet de leurs préférences (nature, contexte, supervision, environnement) d’activité physique ainsi que l’importance donnée aux comportements de santé dans leur processus de réhabilitation.
Résultats |
Auprès des 114 participants recrutés, les activités les plus populaires étaient la marche (55,3 %), le vélo (46,5 %), et la course (33,3 %). Les préférences d’activités variaient en fonction de l’indice de masse corporelle, de l’âge, du stade de changement et variaient considérablement en fonction du sexe. Ensuite, 36,9 % des participants préféraient les entraînements supervisés, et 47 % les activités physique en extérieur. De même, le sexe était est un facteur particulièrement discriminant (76,2 % des femmes vs 23,8 % des hommes voulaient de la supervision). Les principales barrières étaient le manque de motivation, la fatigue, le manque de support social et le temps. De plus, les participants considéraient les conseils reçus par les professionnels de santé comme étant importants, et attribuaient une valence aussi importante à leur santé physique, leur bien-être qu’à leur santé mentale et leur niveau de fonctionnement social et professionnel.
Conclusion |
En conclusion, les préférence et contextes devraient être considérés dans le développement de programme d’activité physique. De plus amples recherches sont nécessaires pour savoir si les programmes orientés sur les préférences peuvent améliorer l’activité physique et la santé auprès de personnes ayant des troubles mentaux sévères.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Walking, Counselling, Preferences, Perception, Health professionals, Health behaviour value
Mots clés : Marche, Conseils, Préférence, Perception, Professionnels de santé, Comportement de santé
Plan
Vol 35 - N° 5
P. 289-299 - octobre 2020 Retour au numéro
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