Dépistage des troubles du sommeil et des risques d’apnée du sommeil au sein de la population des travailleurs du secteur de l’énergie au Cameroun - 27/09/20
, Jules Owona Manga 2, Eliane Cheuffa Tepou 1, Bruno Tengang 3, Armelle Emilie Kapsu Tchouamani 1, Jean Bosco Njeuha Ngniandjo 4Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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Résumé |
Introduction |
Les troubles du sommeil peuvent avoir des répercussions considérables sur la santé des travailleurs. Parmi ces troubles, le syndrome d’apnée du sommeil (SAS) est une pathologie souvent méconnue qui entraîne des répercussions cardiorespiratoires et socioprofessionnelles pouvant engendrer des accidents. L’incidence dans la population générale est mal connue chez nous. Notre objectif était de déterminer la prévalence des troubles du sommeil et d’identifier les personnes à risques d’atteinte du SAS au sein des travailleurs du secteur de l’énergie au Cameroun.
Méthodologie |
Étude transversale descriptive menée pendant la période allant d’octobre à décembre 2017 au sein de la population d’une entreprise d’électricité installée dans les dix régions du Cameroun. Un questionnaire élaboré sur la base de l’Échelle de Somnolence d’Epworth - John MW (Sleep 1991) a été administré aux travailleurs volontaires au courant des visites médicales annuelles. Les données recueillies ont été analysées avec le logiciel SPSS21 et Excel 2007.
Résultats |
Au total, 1677 agents constitués à 74,3 % des hommes ont répondu au questionnaire, soit un taux de participation de 45,3 %. Ils portent entre autres les antécédents d’hypertension artérielle (10,4 %), de diabète (11 %) et d’obésité (41,9 %). Les données de l’échelle d’Epworth-John montrent que, 33,3 % accusent un déficit de sommeil et 4,8 % avouent avoir des somnolences diurnes. Dans cet échantillon, 128 personnes (12 %) présentent un score supérieur à 15 et sont considérées comme porteurs des signes excessifs de somnolence diurne susceptible de constituer un SAS. En dehors du diabète (p=0,00), il n’existe pas de corrélation significative entre les troubles de sommeil et les antécédents des répondants.
Conclusion |
L’étude révèle que 12 % des agents de cette entreprise présente des signes excessifs de somnolence diurne pouvant impacter sur leurs performances professionnelles et qui peuvent favoriser les accidents. Nous avons recommandé au plan collectif, des campagnes de sensibilisation et au plan individuel, les bilans spécifiques de diagnostic du SAS.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Trouble du sommeil, Dépistage, Syndrome d’apnée du sommeil, Entreprise d’électricité
Plan
Vol 81 - N° 5
P. 721-722 - octobre 2020 Retour au numéro
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