Les lombalgies des aides-soignants. Le rôle de l’infirmier en santé au travail dans l’identification des facteurs de risque et la prévention globale des TMS - 27/09/20
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Résumé |
Contexte de l’étude |
En France comme dans la plupart des pays, les lombalgies n’arrêtent pas de progresser. Le secteur des soins de santé est reconnu comme étant à risque. Notre démarche de prévention a lieu dans un centre de médecine physique et de réadaptation situé en IDF.
Objectif et population étudiée |
Compte-tenu des multiples constats lors des entretiens infirmiers et des indicateurs RH (absentéisme et accidents du travail), l’Objectif principal de l’étude consiste à identifier les causes de risques de douleurs lombalgiques chez des aides-soignants et de mettre en place un plan de prévention globale. L’étude se déroule dans un centre spécialisé en médecine physique et réadaptation situé en région parisienne. Le centre compte 213 salariés, dont 54 aides-soignants avec une majorité de femmes.
Méthode et outils |
La première phase de recherche consiste à mener des entretiens individuels dans le but de recueillir les points de vue des aides-soignants sur leur travail, via un questionnaire de dix questions. Par la suite, une étude épidémiologique quantitative et qualitative a été réalisée via l’enquête « EVREST ». La dernière étape, comporte une étude de poste ayant pour Objectif d’analyser une situation de travail réelle d’une aide-soignante. Les diverses étapes de cette étude (de l’enquête à l’étude de poste), ont été exposées à la direction de l’établissement.
Résultats et discussion |
Identification des facteurs de risques concordants : pression temporelle, charge de travail, manque de reconnaissance, contraintes physiques. Concernant la pression temporelle : 47 % déclarent abandonner une tâche pour une autre non prévue et traiter trop vite une opération qui demande davantage de soin. Concernant la charge de travail : 100 % des salariés ont déclaré que les charges physiques du poste de travail sont pénibles et 80 % des aides-soignants considèrent qu’ils sont souvent confrontés à des postures contraignantes. Concernant les plaintes liées aux TMS, 62 % déclaraient avoir des troubles ostéo-articulaires au niveau du membre supérieur, 83 % des salariés étudiés ont évoqué des plaintes au niveau du rachis dorsolombaire. En conclusion, parmi la population enquêtée (n=30), 55,55 % présentait un trouble musculo-squelettiques. Ces résultats concordants amène le médecin du travail et l’infirmier à entamer une réflexion d’accompagnement en vue d’améliorer les conditions de travail, de réduire les accidents de travail et de proposer la mise en place d’une démarche préventive qui se déroulera en plusieurs étapes (Impliquer tous les acteurs, repérer et recueillir des données, élaborer et proposer un plan d’actions d’amélioration et le mettre en œuvre pour ainsi définir les indicateurs de suivi).
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Aide-soignant, TMS, Lombalgie
Plan
Vol 81 - N° 5
P. 461-462 - octobre 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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