Évolution de la fonction rénale chez les donneurs vivants obèses en transplantation rénale - 17/09/20
Résumé |
Introduction |
L’insuffisance rénale chronique et l’obésité sont des problèmes majeurs de santé publique amenant les équipes de transplantation rénale à envisager des greffes avec donneurs vivants obèses. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’évolution du poids et de la fonction rénale des donneurs vivants obèses dans les suites de la néphrectomie.
Description |
Cette étude analysait et comparait l’évolution du poids, de la fonction rénale et des paramètres métaboliques des donneurs vivants dans les suites de la néphrectomie chez des donneurs vivants obèses, en surpoids et de poids normal.
Méthodes |
Cette étude de cohorte rétrospective monocentrique a inclus les donneurs vivants obèses du 1er janvier 2000 au 31 décembre 2015 à XXX, ainsi que des donneurs vivants en surpoids et de poids normal appariés selon l’âge et le sexe aux donneurs obèses. Le poids, la fonction rénale ainsi que différents paramètres métaboliques ont été recueillis lors de la 1ère consultation pré-greffe, de la greffe, puis des consultations de suivi jusqu’à 10 ans post-greffe. Les donneurs obèses ont tous bénéficié d’une prise en charge nutritionnelle personnalisée par une diététicienne unique.
Résultats |
Trente-six donneurs obèses, trente-six donneurs en surpoids et trente-six donneurs vivants de poids normal ont été inclus. La fonction rénale était comparable lors de la consultation pré-greffe (p=0,35). Les donneurs vivants obèses étaient plus fréquemment hypertendus (p=0,01) et avaient une glycémie à jeun plus élevée (p=0,04) lors de la consultation pré-greffe. Lors du suivi, on ne retrouvait pas de différence significative concernant la fonction rénale (p=0,98) mais plus de complications métaboliques comme le diabète (p=0,0006).
Conclusion |
L’obésité ne semble pas représenter une contre-indication formelle au don de rein s’il existe une prise en charge diététique en amont de la néphrectomie. Cette prise en charge doit être renforcée dans le suivi, afin de limiter le risque de complications métaboliques comme le diabète et d’insuffisance rénale chronique.
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Vol 16 - N° 5
P. 336-337 - septembre 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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