Material and methods. From June 1996 to August 2002, we performed image guided drainage of pelvic fluid collections in 21 males and 21 females. In patients where a direct contact between the collection and the endocavitary probe was present, the drainage was performed either by transrectal or transvaginal approach using 10F, 12F, 14F or 16F catheters according to the viscosity of the fluid. When the patients were no longer septic, when imaging follow-up showed no residual collection and when drainage had stopped, the drains were removed at day 5. When a fistula was present, the drain was left in place until the fistula healed.

Results. The most common location of pelvic collections was the cul-de-sac (43%). A total of 81% of pelvic abscesses were digestive in origin, either from the colon or appendix. Transrectal or tranvaginal drainage was possible in 83% of cases. Mean follow-up was 41 months. No drainage related complication was recorded. In two patients with collections of clear fluid, a simple aspiration was performed without insertion of a drain. In the 40 other patients, a drainage catheter was inserted. Twenty-nine patients were cured after 5 days of drainage. Five patients with colonic fistula required 15 days of drainage. Two patients had recurrent collections. Image guided drainage failed in five patients, and all underwent successful surgical management.

Conclusion. Image guided drainage of pelvic collections is a safe and effective procedure. Failures were due to initially undiagnosed pathology requiring surgical treatment.

Objectifs. Cette étude rétrospective a pour but d’exposer les causes, les différentes localisations et la morphologie des collections pelviennes ainsi que les différentes techniques de drainage et leurs résultats.

Matériel et méthodes. De juin 1996 à août 2002, 21 hommes et 21 femmes, dont l’age moyen était de 54 ans nous ont été confiés pour drainage radiologique d’une collection pelvienne. Chaque fois qu’il existait un contact sans interposition entre la sonde d’échographie endocavitaire et la collection, le drainage était réalisé par voie basse. Des drains de 10 F, 12 F, 14 F ou 16 F étaient mis en place en fonction de la viscosité du liquide. Lorsque le patient n’était plus septique, qu’il n’existait pas d’écoulement par le drain et que l’imagerie montrait la disparition de la collection, le drain était retiré le cinquième jour. Lorsqu’il existait une fistule digestive, le drain était laissé en place jusqu’à assèchement complet.

Résultats. La localisation la plus fréquente des collections pelviennes est le cul-de-sac de Douglas dans 43 % des cas. Quatre vingt un pour cent des abcès pelviens étaient d’origine digestive, colique ou appendiculaire. Le drainage par voie basse a été possible dans 83 % des cas. Le recul moyen pour le suivi était de 41 mois. Aucune complication liée au geste de drainage ne fut à déplorer. Chez 2 patients présentant une collection non infectée à liquide clair la ponction évacuatrice simple a permis la guérison dans les deux cas. Chez les 40 autres patients un cathéter drainage a été mis en place. Vingt neuf malades ont guéri après 5 jours de drainage. Cinq patients ont présenté une fistule colique qui s’est asséchée après 15 jours de drainage. Deux malades ont présenté une récidive d’un abcès. Chez cinq patients, le geste de drainage a échoué, la guérison fut obtenue grâce au traitement chirurgical. Le drainage radiologique a été un succès chez 37 patients (88 %).

Conclusion. Le drainage radiologique des collections pelviennes est un traitement efficace présentant une morbidité nulle dans cette série. Les échecs sont tous liés à l’existence d’une lésion sous-jacente nécessitant un traitement chirurgical.

Purpose. To review the etiology, location, and morphology of pelvic collection as well as the technique and results of image guided drainage.