Maladie d’Alzheimer - 08/09/20

Résumé |
La maladie d’Alzheimer est la plus fréquente des maladies neurodégénératives de l’adulte, responsable d’un déficit cognitif et d’une perte d’autonomie progressive. Malgré de nombreux efforts et des investissements conséquents de l’industrie pharmaceutique, jusqu’à ce jour aucun traitement n’a démontré un effet curatif significatif suffisant pour être commercialisé. Les principaux essais thérapeutiques ont testé des molécules dites « anti-amyloïde », suivant l’hypothèse de la cascade amyloïde, où le peptide amyloïde joue un rôle initial essentiel dans la physiopathologie de la maladie. Les nouvelles pistes thérapeutiques s’orientent vers des agents « anti-tau », afin de stopper la progression de la tauopathie que l’on sait corréler à la progression du déficit cognitif. D’autres voies de recherche portent sur la neuro-inflammation, qui intervient comme modulateur de la progression des lésions. Grâce à l’utilisation des biomarqueurs physiopathologiques, tels que l’imagerie moléculaire en TEP, le design des essais s’est aussi grandement amélioré. Nous discuterons les différentes voies thérapeutiques à l’étude, et tenterons une lecture des échecs des essais actuels. Enfin rappelons l’importance des traitements symptomatiques, tels que les inhibiteurs de l’acétylcholinestérase, dans la prise en charge des malades (bien que déremboursés en France).
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Amyloide, tau, inflammation, essais therapeutiques, Alzheimer
Plan
Vol 176 - N° S
P. S142 - septembre 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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