Ethical issues related to the hydroxychloroquine treatment prescription for Covid-19 - 01/09/20
Problèmes éthiques liés à la prescription de l’hydroxychloroquine pour le traitement des malades Covid-19
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Summary |
The 2019-20 coronavirus pandemic (COVID-19) has led to severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 (SARS-CoV-2). To date, no drugs have demonstrated safety and efficacy in randomized controlled trials for patients with COVID-19. Although the association between Hydroxychloroquine and Azithromycin efficacy lack of solid evidence-base, several governments have adopted it for all virology confirmed Covid-19 cases even for those who are asymptomatic. In the following, we aim to discuss some of the ethical issues associated with the use of this treatment association. We mainly tried to discuss the following controversial questions: Is it ethical not to treat a patient while a treatment exists and is used for other indications than Covid-19 for which it's not proven yet? If yes, is a randomized controlled trial to prove the hydroxychloroquine for the Covid-19 treatment, necessary, in the context of covid-19 pandemic? If no, is it the government's right to decide the hydroxychloroquine treatment for all covid-19 patients? And what should be the physicians’ attitudes? Finally, what are the government, physicians, and patient's rights and responsibilities? The paper conclude that, since health authorities in some countries recommended this off-label use treatment, physicians are challenged by the requirement of veracity while providing care to their patients and the implications of such a requirement; they are facing the challenge of balancing this guideline and their own conviction. Furthermore, the fundamental principles of beneficence and non-maleficence, and respect for persons should underlie any reflection process to address this dilemma. In addition, in a pandemic context, the limits between the government's, practitioner's and patient's rights and obligations are not clear which could significantly endanger the universal ethical principles in clinical practice. It could also undermine any attempt to develop serious clinical trials to prove the considered off-label drug.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
La pandémie de coronavirus 2019-2020 (COVID-19) conduit au syndrome respiratoire aigu sévère coronavirus 2 (SRAS-CoV-2). À ce jour, aucun médicament n’a démontré son innocuité et son efficacité dans des essais contrôlés randomisés pour les patients atteints de COVID-19. Bien que l’association entre l’hydroxychloroquine et l’azithromycine manque de preuves solides, plusieurs gouvernements l’ont adoptée pour tous les cas de Covid-19 confirmés, même pour ceux qui sont asymptomatiques. Dans ce qui suit, nous discutons certains des problèmes éthiques associés à l’utilisation de cette association thérapeutique. Nous avons principalement essayé de discuter les questions controversées suivantes: est-il éthique de ne pas traiter un patient alors qu’un traitement existe et est utilisé pour d’autres indications que le Covid-19 pour lequel il n’est pas encore prouvé ? Si oui, un essai contrôlé randomisé pour prouver l’hydroxychloroquine pour le traitement Covid-19 est-il nécessaire dans le contexte de la pandémie Covid-19 ? Si non, le gouvernement a-t-il le droit de décider du traitement à l’hydroxychloroquine pour tous les patients de Covid-19 ? Et quelles devraient être les attitudes des médecins ? Enfin, quels sont les droits et responsabilités du gouvernement, des médecins et des patients ? Le document conclut que, puisque les autorités sanitaires de certains pays ont recommandé ce traitement hors AMM, les médecins sont confrontés aux challenges de l’exigence de véracité de l’efficacité du traitement tout en prodiguant des soins à leurs patients et aux implications d’une telle exigence ; ils sont confrontés au défi d’équilibrer ces exigence et leur propre conviction. En outre, les principes fondamentaux de bienfaisance et de non-malfaisance, et le respect des personnes devraient sous-tendre tout processus de réflexion pour résoudre ce dilemme. Enfin, dans un contexte de pandémie, les limites entre les droits et obligations du gouvernement, du praticien et du patient ne sont pas toujours claires, ce qui pourrait mettre en danger de manière significative les principes éthiques universels dans la pratique clinique. Cela pourrait également saper toute tentative de développer des essais cliniques sérieux pour prouver le médicament hors AMM considéré.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Covid-19, Ethical dilemma, Hydroxychloroquine treatment, Responsibilities, Rights
Mots clés : Covid-19, Dilemmes éthiques, Traitement à l’hydroxychloroquine, Responsabilités, Droits
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Vol 14
Article 100547- juillet 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.