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Nécrose hémorragique bilatérale des surrénales sous apixaban : penser au syndrome des antiphospholipides ? - 01/09/20

Bilateral adrenal hemorrhage under apixaban in primary antiphospholipid syndrome

Doi : 10.1016/j.revmed.2019.09.003 
V. Lavoipierre a, , M. Talbot a , C. Soubrier a , B. De Sainte Marie a , V. Seux b , C. Solas c , P. Morange d , E. Bernit a , M. Ebbo a , B. Faucher a , J.R. Harlé a , N. Schleinitz a
a Service de médecine interne, CHU de Timone, Assistance Publique Hôpitaux de Marseille, Pr Jean-Robert Harlé, 13005 Marseille, France 
b Centre hospitalier de La Ciotat, service de médecine, Dr Valérie Seux, 13708 La Ciotat, France 
c Laboratoire de pharmacocinétique et de toxicocinétique, CHU de Timone, Assistance Publique Hôpitaux de Marseille, Dr Bruno Lacarelle, 13005 Marseille, France 
d Laboratoire d’hématologie biologique, CHU de Timone et CHU du Nord, Assistance Publique Hôpitaux de Marseille, Pr Pierre Morange, 13005 Marseille, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La nécrose hémorragique des surrénales est une urgence diagnostique et thérapeutique. Elle doit faire rechercher un syndrome des anti-phospholipides, ce d’autant qu’il s’agit d’une manifestation inaugurale dans un tiers des cas. Le traitement de référence du syndrome des anti-phospholipides reste les anti-vitamines K mais le développement des anticoagulants oraux notamment dans la maladie thromboembolique veineuse, a fait discuter leur place dans cette pathologie. Fort de l’expérience des dernières années, les nouvelles recommandations françaises déconseillent l’utilisation des anticoagulants oraux directs dans le syndrome des anti-phospholipides.

Observation

Nous rapportons un cas de nécrose hémorragique bilatérale des surrénales chez un patient de 47 ans traité depuis deux mois par apixaban pour maladie thromboembolique veineuse, révélant secondairement un syndrome des antiphospholipides primitif triple positif.

Conclusion

Il s’agit, à notre connaissance, du premier cas rapporté de nécrose bilatérale des surrénales sous apixaban en contexte de syndrome des anti-phospholipides. L’échec des anticoagulants oraux pour la prévention des récidives thrombotiques chez ce patient illustre le bien fondé des nouvelles recommandations.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Introduction

Adrenal hemorrhage is a classical but rare complication of antiphospholipid syndrome, revealing diagnosis in one third of the cases. Anti-vitamin K therapy is the standard treatment but direct oral anticoagulants are discussed as an alternative. In the latest recommendations, it is advised not to use direct oral anticoagulants in the setting of antiphospholipid syndrome.

Case report

We present a case of bilateral adrenal hemorrhage revealing primary antiphospholipid syndrome with triple positive antibody profile, in a 47-year-old man treated by apixaban for previous venous thromboembolism.

Conclusion

To our knowledge, it is the first case of adrenal hemorrhage occurring during apixaban treatment in a patient with antiphospholipid syndrome. This case illustrates the inefficacy of direct oral anticoagulants to prevent thrombotic events in antiphospholipid syndrome, in accordance with the latest recommendations.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Syndrome des anti-phospholipides, Anticoagulant, Nécrose hémorragique des surrénales

Keywords : Antiphospholipid syndrome, Anticoagulant therapy, Adrenal hemorrhage


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Vol 41 - N° 7

P. 489-492 - juillet 2020 Retour au numéro
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