Impact de la formation des prescripteurs sur le bon usage des fluoroquinolones dans un centre hospitalier général - 22/08/20
pages | 2 |
Iconographies | 0 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
Introduction |
La réduction des prescriptions de fluoroquinolones (FQ) est un des objectifs des programmes de bon usage des antibiotiques. Le but de ce travail est d’évaluer l’impact de la formation des prescripteurs sur la conformité des prescriptions de FQ dans notre centre hospitalier général.
Matériels et méthodes |
Étude prospective des prescriptions de FQ selon la méthodologie proposée par le CCLIN Sud-Ouest en 2012, avant et après des actions de formation auprès des prescripteurs de l’établissement (mise à jour du livret antibiotiques, conférence médicale sur les indications des FQ, cours à l’arrivée des nouveaux internes). La période d’étude avant intervention a duré du 1er au 30 septembre 2016 et celle après intervention, du 1er au 30 septembre 2019. Tous les patients ayant une prescription de FQ ont été inclus. Les critères évalués par un groupe de travail pluridisciplinaire composé de trois infectiologues, un réanimateur, un néphrologue, un pneumologue et un hématologue, étaient : l’indication, le choix de la molécule, la posologie, la durée de traitement et l’utilisation de la voie intraveineuse.
Résultats |
En 2016, 92 prescriptions de FQ ont été analysées. En 2019, 55 prescriptions. Après intervention auprès des prescripteurs, il y a donc eu une diminution de 40 % des prescriptions. Les infections urinaires représentent près de la moitié des prescriptions de FQ. La conformité des indications de FQ a augmenté, passant de 52 % en 2016 à 67 % en 2019. La répartition des molécules de FQ a changé en 2019 avec moins d’ofloxacine mais plus de lévofloxacine. La conformité de la posologie utilisée est restée supérieure à 90 % durant les 2 périodes. Concernant les durées de traitement, sur 32 prescriptions analysables en 2016, 91 % ont été conformes alors que sur 31 prescriptions en 2019, seulement 77 % ont été conformes avec une majorité de traitements jugés trop courts. L’utilisation de la voie intraveineuse a été conforme dans 57 % de cas (n=14) en 2019 contre 44 % (n=25) en 2016.
Conclusion |
La formation des prescripteurs au bon usage des FQ a permis une nette diminution des prescriptions et une amélioration des indications de traitement par FQ. L’utilisation de la voie intraveineuse reste encore trop fréquente. Ces actions de formation doivent être poursuivies pour confirmer ces bons résultats et permettre une diminution de la pression de sélection sur les bactéries.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 50 - N° 6S
P. S52-S53 - septembre 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?