Grossesse et accouchement des adolescentes - 17/08/20
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Les adolescentes qui « tombent » enceintes partagent, souvent, des histoires de violences et de difficultés sociales ou sont issues d'un milieu culturel favorable au mariage précoce et à la maternité. En cas de poursuite de la grossesse, elles présentent un risque majoré de retard de croissance intra-utérin (RCIU) et de prématurité. En post-partum, les adolescentes font plus souvent des dépressions. Ces grossesses précoces sont sources de déscolarisation, de précarité et d'isolement social. Les mères adolescentes sont aussi plus à risque d'être à nouveau enceinte dans les deux ans du post-partum. Les trois quarts des adolescentes choisissent de faire une interruption volontaire de grossesse (IVG). Certaines réalisent, au contraire, un projet de vie, en couple, réfléchi et accepté par l'entourage. Si le nombre de nouveau-nés ayant une mère adolescente semble diminué en France, ces grossesses sont des événements de vie à suivre par des soins multidisciplinaires, en concertation avec les différents acteurs socio-éducatifs afin d'accompagner au mieux les adolescentes dans leur besoins et la réalisation de leur maternité. Les efforts en termes d'éducation sexuelle et d'accès à la contraception doivent être multipliés pour protéger ces jeunes femmes et améliorer la santé globale des adolescentes, c'est l'objectif de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Adolescente, Grossesse, Accouchement, Interruption volontaire de grossesse
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