Traitement chirurgical secondaire des fentes labio-alvéolo-palatines - 13/08/20
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Résumé |
Au bas mot, il faut 20 ans pour juger du bien-fondé d'un protocole de traitement des fentes labiopalatines ; une chirurgie secondaire prolonge ce délai d'autant. Mais l'épreuve du temps, seule, ne donne pas corps à un nouveau concept. Il faut aussi une vraie cohérence. Une génération de patients devenus adultes confirme le fait que la qualité de la restauration morphologique et fonctionnelle de leur malformation dépend de l'intelligence de leur anatomie néonatale. Une conclusion s'impose : le traitement des fentes labiopalatines est un continuum. Les structures normales seulement déformées du fait de la fente sont présentes ; si persistent déformations et dysfonctions, il faut simplement mieux refaire la chirurgie primaire pour arriver au but. La fente, avant traitement, n'est pas une mutilation ; c'est une malformation où les structures, inimitables, sont bien là, en désordre, un désordre mieux compris mais compliqué par les cicatrices et l'inadéquation des traitements précédents. Qu'il s'agisse des séquelles labionasales ou de l'insuffisance vélopharyngée, les bonnes méthodes sont les mêmes en chirurgie primaire et secondaire. Elles respectent jalousement les structures normales, les protègent de la rétraction cicatricielle sans substitution par de prétendus équivalents. Le catalogue des vieilles recettes, inapproprié mais si familier, rassurant et confortable, sera bientôt oublié devant l'évidence d'une réhabilitation fonctionnelle réelle et non d'une chirurgie qui mise tout sur l'immédiateté et l'apparence. Priorité est donnée au respect de la physiologie normale. Ainsi, le voile court est d'abord allongé par transposition musculaire intravélaire et le sphincter vélopharyngé est réduit par lipofilling. Les communications bucconasales ont disparu et, dans les équipes où chirurgiens et orthodontistes coopèrent avec la même philosophie anatomofonctionnelle, les défauts de croissance sont plus rares et accessibles à des traitements simplifiés et stables. Les patients déjà traités selon ces principes ont devant eux la promesse de l'enfance normale des autres si leurs fonctions sont rétablies à temps. En l'absence de chirurgie secondaire efficace, les mêmes techniques resteront utiles pour corriger les séquelles à l'âge adulte et stabiliser le résultat des éventuelles ostéotomies justifiées à ce stade
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Fente labiale, Fente palatine, Développement maxillofacial, Maxillaire, Nez
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