Toxicités cutanées des thérapies ciblées, immunothérapies et cytokines anticancéreuses - 06/08/20
pages | 18 |
Iconographies | 26 |
Vidéos | 0 |
Autres | 1 |
Résumé |
Les thérapies ciblées anticancéreuses connaissent un développement exponentiel depuis plusieurs années. Leur profil de toxicité cutanée est différent de celui des chimiothérapies ; cette toxicité est fréquente et spécifique selon la cible. Les plus classiques sont les folliculites acnéiformes et les paronychies sous anti-epidermal growth factor receptor (EGFR) ou le syndrome main-pied hyperkératosique sous anti-BRAF ou anti-angiogéniques. Les immunothérapies anticancéreuses sont également en plein essor ; de nouvelles molécules sont disponibles et leurs indications s'élargissent. Ces traitements sont le plus souvent responsables de réactions d'origine immunologique. Les toxicités cutanées les plus fréquemment observées sont une éruption maculopapuleuse non spécifique et un prurit. Les indications oncologiques des cytokines se sont restreintes ces dernières années ; cependant, les interférons, l'interleukine 2 et les facteurs de croissance hématopoïétiques sont encore largement utilisés. Leur toxicité cutanée est rarement sévère. Il est utile, pour l'oncologue et le dermatologue notamment, de savoir reconnaître, évaluer et prendre en charge ces effets secondaires, afin de pouvoir améliorer la qualité de vie des patients, l'observance du traitement anticancéreux et permettre sa poursuite de façon prolongée, si nécessaire.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Toxicité cutanée, Thérapies ciblées, Immunothérapies, Cytokines, Cancer
Plan
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à ce traité ?