Usage des sialomodulateurs - 29/07/20
Résumé |
La salive est impliquée dans de multiples fonctions et sa modification tant en volume qu'en texture altère considérablement le confort de vie des patients. Les hyposalivations et les xérostomies font l'objet de multiples possibilités thérapeutiques. Les substituts salivaires (sprays, gels, bains de bouche, dentifrices) et les stimulants salivaires locaux (mécaniques, gustatifs, cholinergiques, électrostimulation, acupuncture) n'ont qu'un effet temporaire. Les stimulants salivaires généraux (agonistes cholinergiques, amifostine, modificateurs de la réponse biologique, etc.) ont montré plus d'efficacité, au prix parfois d'une toxicité générale importante. Le traitement de la sialorrhée comprend les anticholinergiques administrés par voie générale (glycopyrronium, scopolamine, atropine, belladone) non dénués de toxicité. Les injections de toxine botulinique semblent être un traitement adapté. Les possibilités thérapeutiques de l'hyposalivation et de l'hypersalivation ont montré une efficacité relative sur du court ou moyen terme. L'efficacité à long terme n'a été prouvée pour aucun traitement. Le futur sera probablement marqué par l'utilisation de cellules souches et la thérapie génique, dans le cadre de l'hypofonctionnement des glandes salivaires.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Salive, Hyposalivation, Xérostomie, Sialorrhée, Sialagogues, Stimulants salivaires, Salive artificielle, Toxine botulinique
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