Conduite à tenir face à un patient traité par des inhibiteurs de la résorption osseuse à risque d'ostéonécrose des mâchoires - 17/06/20
Résumé |
Bien qu'incontournables dans le traitement des répercussions osseuses des pathologies osseuses bénignes et malignes (fracture, douleur, compressions médullaires, hypercalcémie maligne), certains inhibiteurs de la résorption osseuse peuvent toutefois être à l'origine de complications buccales. En effet, les bisphosphonates (BPs) et beaucoup plus récemment le denosumab, très fréquemment utilisés en rhumatologie (ostéoporose post-ménopausique ou cortico-induite) et en oncologie pour traiter les métastases osseuses des cancers solides et les myélomes, sont des molécules qui peuvent être dans certains cas à l'origine d'ostéonécrose des mâchoires (ONM). Par opposition aux ostéoradionécroses des mâchoires induites par la radiothérapie cervico-faciale, celles-ci sont d'origine médicamenteuse. Bien que ces lésions soient assez rares avec une incidence très variable selon les indications du traitement, les ONM restent une réalité clinique que le spécialiste de la cavité orale doit connaître afin de les prévenir, les reconnaître et les prendre en charge. L'objectif de cette mise au point est donc de composer un guide pratique permettant à chaque clinicien d'identifier les situations à risque et de mettre en œuvre les protocoles adaptés afin de limiter la survenue de ces effets indésirables.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Ostéonécrose médicamenteuse, Bisphosphonates, Anti-RANK-L, Denosumab, Séquestre osseux
Plan
Pour citation, ne pas utiliser la référence ci-dessus de cet article, mais la référence de la version originale publiée dans EMC - Médecine buccale 2019;14(6):1-5 [28-005-G-10]. |
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