Place de l’inobservance dans le trouble dépressif et sa résistance : état des lieux - 29/05/20
Résumé |
Parmi, les facteurs prédictifs de mauvais pronostic du trouble dépressif majeur (TDC), nous retrouvons la sévérité des symptômes, les traumatismes de l’enfance, un âge élevé et surtout la nonobservance thérapeutique [1,3]. Dans le trouble dépressif caractérisé, l’observance thérapeutique est médiocre puisqu’estimée à 22 % des cas dans les études les plus récentes [4]. La non-observance est l’un des principaux défis du traitement du TDC [3,5,6]. Cette dernière peut être à l’origine de symptômes sévères, d’une résistance au traitement, de risques accrus de rechute / récurrence, de taux d’incapacité et de suicide plus élevés et un fardeau économique majoré [3,5,6]. L’ensemble des guidelines recommandent que les antidépresseurs soient maintenus pendant au moins 6 mois après la rémission des symptômes (pour un 1er épisode et sur une durée plus longue pour les suivants) [7], environ un tiers des patients ont cessé de prendre leur traitement antidépresseur au cours du premier mois de traitement et environ 40 % l’ont abandonné au sixième mois [8]. Cette inobservance du traitement est associée à une augmentation des taux de rechute et de récidive [9,11]. Le taux de récidive à 2 ans est d’environ 40 % après le premier épisode, et après deux épisodes, le risque de récurrence à 5 ans atteint 75 % [12]. Il existe des facteurs prédictifs socio-démographiques et cliniques de non-observance au traitement antidépresseur [8]. La connaissance de ces facteurs prédictifs peut permettre la mise en place de stratégies pour diminuer l’inobservance et donc ses conséquences.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Trouble dépressif caractérisé, Trouble dépressif résistant, Observance
Vol 1 - N° S
P. S98-S99 - novembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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