Rémission symptomatique de patients atteints de schizophrénie traités avec la formulation trimestrielle de palmitate de palipéridone en vie réelle - 29/05/20
Résumé |
Objectifs Dans les essais pivotaux, la formulation trimestrielle de palipéridone (PP3M) a démontré une efficacité et une tolérance favorables dans la schizophrénie, incluant l’obtention d’une rémission symptomatique (RS) [1,2,3]. Cependant, les populations d’essai étant peu représentatives de la vie réelle, une étude prospective de 52 semaines, à un seul bras et en ouvert (REMISSIO) a été menée en situation réelle pour évaluer l’impact du relais de la formulation de palmitate de palipéridone mensuel (PP1M) par PP3M.
Méthodes Les patients atteints de schizophrénie (18-50 ans) étaient éligibles s’ils étaient traités de manière appropriée avec PP1M ≥ 4 mois et avaient un score total initial sur l’échelle PANSS < 70. La dose initiale de PP3M et les modifications consécutives ont été effectuées conformément à l’AMM. Le principal résultat était le nombre de patients qui ont atteint le RS (≤ 3 sur les points P1, P2, P3, N1, N4, N6, G5, G9 pour ≥ 6 mois)[4] lors de la dernière visite.
Résultats/Conclusion L’âge moyen de la population en intention de traiter (ITT) (≥ 1 dose PP3M ; n = 305) (écart-type ; ET) était de 36,5 (8,0) ans ; 291 patients ont terminé l’étude et la première dose PP3M moyenne (ET) était de 363,6 (115,4) mg. Dans la population en ITT (n = 303), 172 patients (56,8 %) ont atteint la RS à la dernière visite, à un temps médian de 247 (IC 95 %, 189, 275) jours. Le score total moyen sur l’échelle PANSS s’est amélioré entre le début de l’étude et à la dernière visite (52,4 (ET 10,6) à -3,1 [IC 95 %, - 4,1 ; - 2,0]) ; 67,8 % des patients ont obtenu au moins une amélioration minime sur l’échelle CGI lors de la dernière visite. Les effets indésirables fréquents (EI) comprenaient une augmentation du poids corporel (5,6 %) et des EI possiblement liés à l’hyperprolactinémie (4,6 %). En conclusion, la majorité des patients qui ont suivi un relais du PP1M au PP3M en condition réelle d’utilisation a atteint la RS et maintenu la stabilité des symptômes.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Rémission symptomatique, Schizophrénie, Pamitate de palipéridone, Formulation trimestrielle, Mensuelle, Vie réelle
Vol 1 - N° S
P. S171-S172 - novembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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