Arthrose à très long terme après reconstruction du ligament croisé antérieur : à propos de 182 cas à 22 ans de recul - 04/05/20
Very long-term osteoarthritis rate after anterior cruciate ligament reconstruction: 182 cases with 22-year’ follow-up
La Société Française de Chirurgie Orthopédique et Traumatologiquek
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Résumé |
Introduction |
Les résultats à 20 ans de recul après ligamentoplastie du croisé antérieur sont rares. Cette étude a été réalisée afin d’étudier la prévalence de la gonarthrose à plus de 20 ans de recul d’une ligamentoplastie du croisé antérieur et de déterminer les facteurs de risque. Hypothèse : Les lésions méniscales, le niveau d’activité, le délai traumatisme–chirurgie, l’indice de masse corporelle, la laxité résiduelle, le positionnement des tunnels et les lésions cartilagineuses traumatiques influencent l’évolution vers la gonarthrose.
Matériel et méthodes |
Cette série rétrospective multicentrique regroupait 182 patients. Elle a été réalisée dans le cadre d’un symposium SOFCOT dont deux tiers des effectifs étaient des femmes. La technique chirurgicale était arthroscopique dans 82 % des cas et un transplant de type os–ligament patellaire–os était utilisé dans 92,8 % des cas. L’âge moyen à la chirurgie était de 26+7 ans. Les scores cliniques recueillis étaient l’IKDC objectif et subjectif, le KOOS. Les signes radiographiques d’arthrose étaient classés selon l’IKDC. Les facteurs prédictifs d’arthrose étudiés étaient l’âge, le sexe, l’IMC, le niveau d’activité, le délai traumatisme–chirurgie, les méniscectomies, les chondropathies, le positionnement des tunnels et la laxité résiduelle.
Résultats |
Au dernier recul, pour l’IKDC objectif il y avait 48 % de genoux normaux (A), 35 % d’anormaux (B) et 17 % de pathologiques (C et D). Le score IKDC subjectif moyen était de 82,7+13,1. Une arthrose modérée à sévère était présente dans 29 % des cas. Les facteurs de risque de gonarthrose identifiés étaient : la méniscectomie médiale ou latérale, la laxité résiduelle, l’âge à la chirurgie>30 ans et la pratique d’un sport comprenant du pivot. La méniscectomie était un facteur essentiel de survenue d’arthrose (17 % si les ménisques étaient préservés et 46 % en cas de méniscectomie). Enfin le taux de re-rupture était de 13 %.
Conclusion |
La reconstruction du LCA donne des résultats satisfaisants sur la stabilisation du genou mais le devenir cartilagineux dépend principalement du statut méniscal. La laxité séquellaire a également un rôle favorisant la gonarthrose.
Niveau de preuve |
IV, étude rétrospective de cohorte.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Ligament croisé antérieur, Reconstruction, Arthrose, Méniscectomie, Résultats à long terme
Plan
☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 106 - N° 3
P. 228-232 - mai 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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