L’accident de bus de Sierre, le 13 mars 2012, a été le plus grand accident impliquant des enfants en Suisse ces cinquante dernières années. Le bus s’est écrasé (choc frontal) contre la paroi latérale d’un tunnel à une vitesse estimée à 100km/h, tuant 28 personnes sur le coup dont 22 enfants. 26 autres enfants ont survécu à l’impact, beaucoup d’entre eux ont été gravement blessés. La cause exacte de l’accident demeure encore aujourd’hui inconnue. Les accidents d’autobus réalisent des mini catastrophes en soi, qui peuvent se produire même dans des régions éloignées. Leur impact émotionnel est souvent aggravé par le fait que les passagers viennent généralement d’une communauté, ce qui s’est avéré particulièrement dramatique dans ce cas 22 enfants et 4 enseignants d’une petite communauté ont perdu la vie cette nuit-là. Un tel accident nécessite une collaboration étroite avec la police, les autorités et les médias. Si les aspects médicaux sont importants, ils ne constituent qu’un des composants d’un très grand événement.

A bus crash occurred in Sierre, Switzerland, on March 13th 2012. This was the biggest accident involving kids in Switzerland during the latest fifty years. The bus crashed head on in a wall in a tunnel at an estimated speed of 100km/h, killing 28 persons on the spot, among them were 22 children. Twenty-six other kids survived the impact, many of them being critically injured. The exact cause of the incident remains still unknown today. Bus crashes are mini disasters in their own right, which can happen even in remote areas. Their emotional impact is often exacerbated by the fact that passengers often belong to a community, which proved especially dramatic in this case - 22 kids and 4 teachers originating from one small community lost their life that night. Such an incident requires extensive collaboration with police, authorities and medias. While medical aspects are important, they are only one part of a major critical event.