Conséquences hépatiques des endocrinopathies et retentissement endocrinologique de l'insuffisance hépatique - 27/04/20

[7-034-D-80] - Doi : 10.1016/S1155-1976(20)42256-9

C. Buffet ^a,^b,^⁎ : Professeur des Universités, praticien hospitalier, L. Groussin ^c,^d : Professeur des Universités, praticien hospitalier, C. Buffet e, ^f : Maître de conférence des Universités, praticien hospitalier
^a Hôpital de Bicêtre, 78, rue du Général-Leclerc, 94270 Le Kremlin-Bicêtre, France
^b Université Paris-XI, 15, rue Georges-Clemenceau, 91400 Orsay, France
^c Hôpital Cochin, 27, rue du Faubourg-Saint-Jacques, 75014 Paris, France
^d Université Paris-V, 12, rue de l'École-de-Médecine, 75006 Paris, France
^e Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, 47-83, boulevard de l'Hôpital, 75013 Paris, France
^f Université Paris-VI Pierre-et-Marie-Curie, 4, place Jussieu, 75005 Paris, France

Auteur correspondant.

Résumé

Il existe de nombreuses interactions tant cliniques que physiopathologiques entre les maladies hépatiques et celles des glandes endocrines. Les endocrinopathies peuvent avoir un retentissement hépatique responsable d'anomalies des enzymes hépatiques souvent discrètes mais parfois plus importantes, entraînant un ictère. Dans certains cas, l'atteinte hépatique peut être la circonstance de découverte de la maladie endocrinienne. À l'inverse, les hépatopathies ont souvent des conséquences sur le fonctionnement des glandes endocrines qu'elles perturbent. En effet, le foie a un rôle majeur dans la dégradation des hormones. Le dysfonctionnement hormonal est corrélé au degré de l'insuffisance hépatocellulaire. L'interprétation des concentrations sanguines des hormones doit en tenir compte.

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Mots-clés : Endocrinopathie, Élévation des transaminases, Insuffisance hépatocellulaire, Pathologies de la thyroïde, Pathologies des surrénales, Pathologies de l'hypophyse, Pathologies des gonades