Apidima 1 and Apidima 2: Two anteneandertal skulls in the Peloponnese, Greece - 24/04/20
Apidima 1 and Apidima 2 : deux crânes anténéandertaliens dans le Péloponnèse, Grèce
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Abstract |
Work in Apidima A Cave began in 1976 after the discovery of a portion of a human skull by Andreas Andreikos in a cave breccia, identified in 1978 by Théodoros Pitsios, and named Apidima 1. The cave is located below the plateau of Aeropolis, in the Mani Peninsula (Maina or Maïna), in the Peloponnese, in the south of Greece. The first work in the cave brought to light a second skull, Apidima 2. These two skulls were lying vertically against the cave wall, on the same sedimentary layer, 15cm away from each other, side by side and facing in opposite directions. The Apidima 1 occipital seems to belong to a male individual whereas the Apidima 2 face appears to be female. They were carefully extracted from the breccia at the initiative of Théodoros Pitsios and were painstakingly disengaged in the laboratory between 1979 and 2012. The Apidima 1 skull is a portion of the back of the skull and the better preserved Apidima 2 consists of the face and the frontoparietal zones. These remains are in a similar state of fossilisation and were dated by the U/Th method between 220 and 130 ka, with an average age of about 170 ka. The anatomical study shows that they can be attributed to the same group of evolved European Homo erectus hominins, with some early Neanderthal traits, similar to the skulls of la Sima de los Huesos, Swanscombe, Biache St Vaast and Lazaret, and that they can be differentiated from classic Neanderthals. The frontoparietal curve and low biparietal breadth of the crania can be compared to early forms, such as Arago 21-47, Ceprano, Petralona, but several traits announce a Neanderthal morphology, such as, for example, a suprainiac fossa observable on Apidima 1. The deposition of these two skulls in Apidima Cave A, laid out side by side, with no other human remains, lithic artefacts or faunal remains, evokes a death-related anthropogenic ritual. Beside these skulls, three pebbles gathered on the beach below the cave can be considered as an intentional deposit related to the symbolic preoccupations of these Anteneandertals. During the major regression of isotopic stage 6, the beach was at a much lower level than the present-day beach.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
La découverte en 1976 par Andreas Andreikos d’une portion de crâne humain dans une breccia de la caverne d’Apidima A, en contre-bas du plateau d’Aéropolis, dans la péninsule du Mani (Magne ou Maïna), dans the Peloponnese, au sud de la Grèce, reconnu en 1978 par Théodoros Pitsios, et dénommé Apidima 1, est à l’origine des travaux sur ce site. Les premiers essais de dégagement ont mis en évidence la présence d’un deuxième crâne, Apidima 2. Ces deux crânes reposaient contre la paroi de la caverne, sur un même sol sédimentaire, à 15cm de distance l’un de l’autre, disposés verticalement côte à côte et tête bèche, l’un reposant sur l’occipital Apidima 1 ayant appartenu vraisemblablement à un individu masculin, l’autre sur la face Apidima 2, vraisemblablement féminin. Ils ont été extraits de la breccia avec beaucoup de soin à l’initiative de Théodoros Pitsios et dégagé dans son laboratoire entre 1979 et 2012. Le crâne Apidima 1 est une portion postérieure de crâne et Apidima 2, le mieux conservé, présente une face et les zones frontopariétales. Ces restes sont dans un état de fossilisation comparable et ils ont été datés par la méthode U/Th entre 220 et 130 ka, autour de 170 ka en moyenne. L’étude anatomique indique qu’ils peuvent être attribués à un même groupe d’hominidés d’Homo erectus européens évolués en voie de néandertalisation, proches des crânes de la Sima de los Huesos, de Swanscombe, de Biache St Vaast et du Lazaret et se différencient des Néandertaliens classiques. Si leurs boîtes crâniennes peuvent être rapprochées de formes plus anciennes, comme Arago 21-47, Ceprano, Petralona, par la convexité de la courbure frontopariétale et une largeur bi-pariétale faible, quelques traits annoncent déjà les dispositions reconnues chez les Néandertaliens, comme par exemple une dépression supra-iniaque observable sur Apidima 1. Le dépôt, de ces deux crânes, dans la cavité A d’Apidima, disposés côte à côte, sans aucun autre reste humain, sans industrie lithique et sans reste de faune, évoque un dépôt anthropique rituel lié à la mort. À côté des crânes, trois galets ramassés sur la plage marine, située en contre-bas de la grotte, qui était beaucoup plus basse qu’actuellement lors de la grande régression du stade isotopique 6, peuvent être considérés comme un dépôt intentionnel en relation avec les préoccupations symboliques de ces Anténéandertaliens.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Anteneandertals, Greece, Evolved Homo erectus, Neanderthals, Middle Pleistocene, Anthropogenic ritual
Mots clés : Anténéandertaliens, Grèce, Homo erectus évolué, Neanderthals, Middle Pleistocene, Anthropogenic ritual
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Vol 124 - N° 1
Article 102743- janvier 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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