Urgences sociales - 16/04/20
Résumé |
La situation des urgences à l'interface ville-hôpital, ouvertes et inconditionnelles, en fait un véritable observatoire de santé publique avec ses aspects sociaux. Elles sont un lieu privilégié de dépistage de fragilité, de maltraitance ou d'insécurité sanitaire. L'activité des services d'urgence comprend une part plus ou moins importante de motif de recours d'ordre social ou médicosocial. Cette part variable dépend de l'environnement de la structure d'urgence et de la population qu'elle dessert. Sous une apparence banale, elle peut révéler des urgences graves, comme par exemple une ivresse pathologique ou une ischémie aiguë d'un membre inférieur chez un sans domicile fixe. La maltraitance doit être systématiquement recherchée mais avec circonspection. La prise en charge d'une victime de violences avérées doit être codifiée et bienveillante afin de limiter autant que faire se peut un stress post-traumatique. Quelques outils existent pour mesurer l'état de vulnérabilité sociale, utiles en cas de signes d'alerte qui doivent être systématiquement recherchés par l'équipe médico-soignante auprès de tous les patients (observance thérapeutique, niveau d'hygiène corporelle, isolement, etc.).
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Urgences, Vulnérabilité sociale, Sans-abri, Violences, Migrants, Isolement, Victimologie, Maltraitance
Plan
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