Les hautes dilutions homéopathiques vues par la physique : arguments en faveur d’une nanomédecine - 13/03/20
Homeopathic high dilutions seen by physics argue for a nanomedicine
Résumé |
La critique de l’homéopathie repose sur l’absence théorique de l’ingrédient de départ dans les dilutions ultramoléculaires au-delà de 12 CH (limite d’Avogadro), et corrélativement sur l’absence de mécanisme d’action biologique. Or, la préparation spécifique par dilution/dynamisation implique des processus d’interaction itératifs avec l’atmosphère (nanobulles), les parois des contenants (silice et autres éléments chimiques), et avec la micropipette de prélèvement (adsorption). La RMN a montré depuis 2003 des nanostructures (NS) dans les dilutions ultramoléculaires, confirmées plus récemment par diverses techniques (filtration, diffusion laser, diffraction RX, microscopie électronique). Ces nanostructures/nanoparticules (NS/NPs) persistent et même s’accroissent avec la hauteur de dilution, et sont différenciables selon la substance de départ, à condition d’avoir été dynamisées. Plusieurs études montrent la présence inattendue de matériel dans les hautes dilutions, et souvent même la rémanence du matériel initial au-delà de 12 CH. Ces NS/NPs ne sont pas observées à basse dilution. La gamme 2-4 CH correspond à la transition entre l’état « moléculaire » et « nanoparticulaire » du principe actif qui pourrait expliquer les inversions d’effets observés en biologie. Compte tenu des propriétés particulières de biodisponibilité et réactivité des NPs, l’hypothèse des hautes dilutions agissant comme nanomédecine peut raisonnablement être avancée.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
The criticism of homeopathy is based on the theoretical absence of the starting ingredient in ultramolecular dilutions above 12 CH (Avogadro limit), and correlatively on the absence of a biological mechanism of action. However, the specific preparation by dilution/dynamisation involves iterative interaction processes with the atmosphere (nanobubbles), the walls of the containers (silica and other chemical elements), and with the sampling micropipette (adsorption). Since 2003, NMR has shown nanostructures (NS) in ultramolecular dilutions, confirmed more recently by various techniques (filtration, laser diffusion, X-ray diffraction, electron microscopy). These nanostructures/nanoparticles (NS/NPs) persist and even increase with the dilution level, and can be distinguished according to the starting substance, provided they have been dynamized. Several studies show the unexpected presence of material in high dilutions, and even the persistence of the initial material beyond 12 CH. These NS/NPs are not observed at low dilution. The 2-4 CH range corresponds to the transition between the “molecular” and the “nanoparticulate” state of the solute, which could explain inversion effects observed in biology. Given the particular bioavailability and reactivity properties of NPs, the hypothesis of high dilutions acting as nanomedicine can reasonably be postulated.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Eau, Homéopathie, Hautes dilutions, Dynamisation, Relaxation RMN, Nanobulles, Nanoparticules
Keywords : Water, Homeopathy, High dilutions, Dynamization, NMR relaxation, Nanobubbles, Nanoparticles
Plan
Vol 11 - N° 1
P. 2-12 - mars 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?