Le sommeil des enfants à haut potentiel intellectuel: une étude en polysomnographie - 03/03/20
Résumé |
Objectif |
Les enfants à haut potentiel intellectuel (HPI) représentent 2,3 % de la population pédiatrique générale et présentent fréquemment des troubles de l’humeur, du comportement et/ou du sommeil. L’objectif était de comparer l’architecture du sommeil de 33 enfants HPI à celle de 25 enfants contrôles appariés pour l’âge (M=10,5 ans) et le sexe (m=64 %). L’objectif secondaire était de déterminer si le profil cognitif pouvait être impliqué dans les troubles de l’humeur ou du comportement.
Méthodes |
Les enfants ont bénéficié d’une polysomnographie (PSG), d’une évaluation psychométrique (WISC-IV) et d’une évaluation de l’humeur et du comportement.
Résultats |
Les enfants HPI avaient davantage de QI hétérogènes (dissociation de plus de 15 points entre l’Indice de Compréhension Verbale et l’Indice de Raisonnement Perceptif), de plaintes d’insomnie et d’hyperactivité que les contrôles. Les enfants HPI faisaient plus de sommeil paradoxal et moins de sommeil lent de stade 1 (en durée et en pourcentage de temps de sommeil total) que les contrôles. Le QI était corrélé positivement avec le pourcentage de sommeil paradoxal. Les enfants HPI avec un QI hétérogène avaient des scores d’anxiété et de dépression plus élevés et davantage de symptômes d’impulsivité-hyperactivité que les enfants HPI avec un QI homogène.
Conclusion |
Le sommeil paradoxal est corrélé au QI: les enfants HPI font davantage de sommeil paradoxal que les contrôles. Parmi ces enfants, ceux ayant un QI hétérogène sont plus à risque d’anxiété et de dépression.
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Vol 17 - N° 1
P. 69 - mars 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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