Approche semi-dynamique de l’imagerie du rachis cervical et sommeil - 03/03/20
Résumé |
Objectif |
Les techniques d’imagerie IRM du rachis cervical sont habituellement réalisées en décubitus dorsal et ne permettent pas de mettre en évidence les images pathologiques dans les positions de sommeil physiologique (décubitus ventral ou latéral). Nous avons testé la faisabilité d’une imagerie dynamique du rachis cervical dans le contexte des contraintes liées à l’IRM.
Méthodes |
Un sujet sain a bénéficié d’une exploration du rachis cervical par IRM (3T Toshiba) en décubitus dorsal. La faisabilité de réalisation de plusieurs séquences (T1, T2, T2 STIR, T2 FSE, T2*) est étudiée dans plusieurs positions cervicales et avec différentes antennes (antenne standard casque, antenne intégrée dans la table, antenne Flex). La durée de l’examen, son acceptabilité, le confort décrit par le sujet sont notés et comparées, ainsi que le nombre de séquences réalisées et la qualité des images obtenues.
Résultats |
Toutes les séquences souhaitées a pu être réalisée dans toutes les conditions. Les images obtenues permettaient une interprétation correcte des paramètres morphologiques, comparables à celles obtenues en position standard avec l’antenne de référence. Les rotations cervicales nécessitent de faire deux séries d’acquisition ce qui double le temps de l’examen. La mise en oeuvre des rotations cervicales au moyen de l’antenne standard apparaît très inconfortable. L’usage de l’antenne Flex induit des sensation d’échauffement. L’antenne intégrée à la table donne le meilleur confort.
Conclusion |
L’étude semi-dynamique du rachis cervical par IRM est faisable. La tolérance est meilleure en utilisant l’antenne intégrée à la table. Cette méthode d’exploration peut être utilisée pour recherche des conflits radiculaires et/ou une compression médullaire cervicale lorsqu’une composante posturale du sommeil est suspectée.
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Vol 17 - N° 1
P. 68 - mars 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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