Imagerie des anévrysmes infectieux de l’aorte en 2020 - 28/02/20
Résumé |
Les objectifs de l’imagerie dans les anévrysmes ou faux-anévrymes infectieux de l’aorte sont de confirmer la suspicion clinicobiologique, d’établir un diagnostic de gravité (risque de rupture), d’extension, et de suivre le patient pendant et après son traitement. Ceci nécessite une approche multimodale, associant scanner, échographie, imagerie par résonance magnétique (IRM) et tomographie par émission de positons (TEP). Ainsi, il est possible de bénéficier de la haute résolution spatiale et de la large couverture du scanner, première étape dans le contexte de l’urgence en particulier, et qui permet le suivi des dimensions de l’anévrysme grâce à une très bonne reproductibilité. L’IRM, avec sa très bonne résolution en contraste, et surtout la TEP apportent des informations fonctionnelles complémentaires, concernant l’inflammation et l’infection, et de rechercher d’autres foyers infectieux dont une éventuelle porte d’entrée. Il est donc souhaitable qu’en cas de suspicion clinicobiologique, éventuellement étayée par un scanner, le patient soit transféré vers un centre qui dispose d’un plateau technique complet et des différents spécialistes de l’imagerie médicale.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Imagerie, Anévrismes infectieux, Aorte
Plan
Vol 45 - N° S
P. S6 - mars 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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