Anti-Müllerian Hormone (AMH) is a member of the transforming Growth Factor-ß (TGF-ß) family synthesized exclusively by the gonads of both sexes. Over the last four years, numerous studies have examined the clinical usefulness of serum AMH levels as a predictor of ovarian response and pregnancy in assisted reproductive technology cycles. Assessment of ovarian reserve in women undergoing assisted reproduction is useful in optimising the treatment protocol. Availability of a reliable measure of ovarian reserve is essential. Currently, serum AMH level seems to be more strongly related to the ovarian reserve and to be a more discriminatory marker of assisted reproductive technology outcome than follicle-stimulating hormone, inhibin B or estradiol, which are more commonly used markers. Our study involving 69 women undergoing a cycle of in vitro fertilisation (IVF) or intracytoplamic sperm injection (ICSI) treatment, confirmed these results. We have shown in this study that AMH is significantly correlated with the number of eggs collected and is of great interest as a negative predictive value for the success of assisted reproductive technology (ART). Further studies are needed to determine AMH cut-off values.

L’hormone anti-Müllerienne (AMH) est un membre de la famille du TGF- exprimé exclusivement par les gonades dans les deux sexes. Au cours de ces quatre dernières années, de nombreuses études ont démontré la valeur prédictive de l’AMH pour la réponse ovarienne et la grossesse lors d’un cycle de fécondation in vitro (FIV). L’évaluation de la réserve ovarienne chez une femme suivie en FIV est indispensable afin de proposer le protocole le mieux adapté. La disponibilité d’une mesure fiable de la réserve ovarienne est ainsi essentielle. Actuellement l’AMH sérique constitue le marqueur le mieux corrélé à la réserve ovarienne et un facteur prédictif de l’issue du cycle de stimulation par rapport aux marqueurs les plus communément utilisés, à savoir la FSH, l’œstradiol et l’inhibine B. Notre étude réalisée chez 69 femmes suivies lors d’un cycle de FIV confirme ces résultats. Nous avons montré que l’AMH sérique est significativement corrélée au nombre d’ovocytes ponctionnés et qu’il existe un seuil prédictif pour l’initiation d’une grossesse. Ces résultats suggèrent ainsi son intérêt comme valeur prédictive négative de l’issue du cycle de stimulation. Cependant, des études sur de plus grandes séries permettront de préciser et de valider les seuils décisionnels.