Cancers du larynx - 23/01/20
pages | 17 |
Iconographies | 6 |
Vidéos | 0 |
Autres | 1 |
Résumé |
Les cancers du larynx représentent 3,5 % des tumeurs malignes diagnostiquées annuellement dans le monde, à l'origine de 1 % des décès par cancer. À côté du tabac et de l'alcool, d'autres facteurs étiologiques sont incriminés, notamment professionnels et viraux (virus de la papillomatose humaine). Le bilan d'extension repose sur un examen clinique, une imagerie où se complètent les données fonctionnelles et morphologiques, une micro-endoscopie sous anesthésie générale et un diagnostic histopathologique définitif de la tumeur et des états muqueux précancéreux. Le stade tumor, node, metastasis (TNM) reste la base de la discussion thérapeutique au cours d'une réunion de concertation pluridisciplinaire, de même que la comorbidité associée et l'adhésion du patient à son projet de traitement. Pour les carcinomes de stade précoce, le traitement se discute selon des critères d'école entre la chirurgie conservatrice endoscopique ou par voie cervicale et la radiothérapie, ce sont deux options valables pour les tumeurs T1 et certaines T2 sélectionnées. Pour les carcinomes de stade avancé T3 et certains T4 ne pouvant bénéficier d'une chirurgie conservatrice, les stratégies combinées de chimio- et radiothérapie de « préservation laryngée » offrent des résultats carcinologiques et fonctionnels meilleurs, prouvés par la recherche clinique, que la radiothérapie exclusive. Dans tous les cas, la prise en charge des aires ganglionnaires cervicales doit se discuter. Sur le plan carcinologique, pour les carcinomes laryngés infiltrants T4, la laryngectomie totale suivie de radiothérapie reste préférable. La réhabilitation des fonctions laryngées est toujours à considérer lors de la décision thérapeutique. Le pronostic global est en réalité variable : de près de 100 % de contrôle local à cinq ans pour les carcinomes glottiques T1 du bord libre, à moins de 50 % de survie à cinq ans pour les carcinomes supra-glottiques ou sous-glottiques T4. La survie est multifactorielle : le point de départ tumoral au sein du larynx et son extension (T), l'atteinte ganglionnaire cervicale (N) uni ou bilatérale et la présence d'effractions capsulaires, les métastases (notamment pulmonaires) (M), mais aussi la découverte d'une tumeur synchrone des voies aérodigestives supérieures (VADS) ou à distance, l'apparition d'une tumeur métachrone, enfin, la comorbidité, en particulier cardiovasculaire.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Larynx, Cancer, Chirurgie, Radiothérapie, Chimiothérapie
Plan
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à ce traité ?