Imagerie par résonance magnétique de la région hypothalamohypophysaire - 22/01/20
Résumé |
L'imagerie par résonance magnétique (IRM) représente une clé majeure dans le diagnostic des affections de la région hypothalamohypophysaire. Son interprétation doit être faite impérativement dans le contexte clinique et biologique. La séméiologie est riche et complexe, et s'enrichit régulièrement de nouvelles séquences. La technique de l'IRM doit être initialement adaptée à la pathologie suspectée, puis secondairement sélectionnée en temps réel en fonction des données fournies par les premières séquences, ce qui impose la disponibilité totale du radiologiste au cours de ces examens. L'injection de produit de contraste n'est pas obligatoire. La séquence dynamique est rarement utile et peut être la source d'erreurs diagnostiques. Les séquences T2 sont les plus informatives et doivent bénéficier de la meilleure résolution : l'IRM à 3T est plus performante. À 7T, les résultats sont pour l'instant décevants en raison de l'importance des artefacts et d'un temps d'acquisition très long. Pour les examens de contrôle après traitement médical ou chirurgical, ou après radiothérapie, un petit nombre de séquences est suffisant si les IRM sont parfaitement reproductibles. Une qualité optimale des images IRM et une expertise pour leur interprétation sont indispensables dans au moins deux situations, la recherche des picoadénomes hypophysaires et celle d'un envahissement débutant du sinus caverneux. Les pathologies hypophysaires sont extrêmement nombreuses ; seules sont abordées et illustrées dans cet article celles susceptibles d'avoir un retentissement endocrinien.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : IRM, Région hypothalamohypophysaire, Adénomes hypophysaires, Kystes de la poche de Rathke
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