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Infections humaines à mycoplasmes - 31/03/08

Doi : RFL-04-2007-00-391-50834-101019-200600787 

Christiane Bébéar [1],

Cécile M. Bébéar [1]

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Cinq espèces de mycoplasmes, Mycoplasma pneumoniae, M. hominis, M. genitalium, Ureaplasma urealyticum et U. parvum, désignées ici sous le terme Ureaplasma spp., sont pathogènes pour l’homme.

M. pneumoniae est le seul mycoplasme respiratoire pathogène. Responsable surtout de trachéobronchites, c’est le deuxième agent responsable de pneumopathies communautaires bactériennes, probablement impliqué dans des exacerbations de l’asthme. Ces infections surviennent à l’état endémique avec des poussées épidémiques tous les 4 à 7 ans et atteignent plus volontiers l’enfant de plus de 5 ans. Le diagnostic biologique est fait uniquement dans les infections sévères, le plus souvent par la sérologie en raison des difficultés de culture du mycoplasme. Cependant, M. pneumoniae peut être facilement détecté par amplification moléculaire.

Les autres espèces de mycoplasmes sont responsables d’infections des voies génitales. M. genitalium est le deuxième agent d’urétrites non gonococciques après Chlamydia trachomatis. Ureaplasma spp. est aussi un agent d’urétrites chroniques. Ureaplasma spp. et M. hominis à un moindre degré, peuvent être présents à l’état commensal au niveau des voies génitales. Toutes ces espèces peuvent provoquer des infections génitales chez la femme. Ureaplasma spp. et M. hominis, plus rarement d’autres espèces, sont retrouvés dans des infections chez des immunodéprimés. La seule méthode adaptée à la détection de M. genitalium, mycoplasme très difficile à cultiver, est l’amplification moléculaire. Les autres espèces peuvent être plus faciles à cultiver, la difficulté consistant à interpréter leur présence en raison de leur caractère commensal possible.

Mycoplasma infection in humans

Five mycoplasma species, Mycoplasma pneumoniae, M. hominis, M. genitalium, Ureaplasma urealyticum and U. parvum, here designed as Ureaplasma spp., are responsible for human infections.

M. pneumoniae is the only mycoplasma clearly pathogen for the respiratory tract. Implicated most often in tracheobronchitis, it is the second agent responsible for bacterial community-acquired pneumonia and is probably involved in asthma exacerbation. M. pneumoniae infections occur endemically with epidemic peaks every 4 – 7 years, mostly in children above 5 years. The biological diagnosis of these infections is made only in severe infections, mainly by serology because of the fastidious character of the microorganism. However, M. pneumoniae can be easily detected by molecular amplification techniques.

The other mycoplasma species are mainly responsible for infections of the urogenital tract. M. genitalium is the second agent of non gonococcal urethritis after Chlamydia trachomatis. Ureaplasma spp. is also involved in chronic urethritis but can be present, like M. hominis but more often, as a commensal of the lower genital tract. All species are responsible for infections of the genital tract of women. Ureaplasma spp. and M. hominis, other species rarely, are involved in infections in immunocompromised patients. The only method adapted to the detection of M. genitalium, a very fastidious mycoplasma, is amplification technique. The other species can relatively easily be detected by culture but the main problem is to interpret the results because of their possible presence as commensals.


Mots clés : Mycoplasmes – infections respiratoires , infections génitales , infections néonatales , PCR , culture , sérologie

Keywords: Mycoplasmas , respiratory infections , genital infections , neonatal infections , PCR , culture , serology


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Vol 37 - N° 391

P. 63-69 - avril 2007 Retour au numéro
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