Glomérulonéphrites aiguës post-infectieuses - 27/12/19
Résumé |
Les glomérulonéphrites post-infectieuses ou infectieuses (GNI) représentent la cause la plus classique d'atteinte glomérulaire au cours ou au décours des infections bactériennes. La forme typique correspond à un syndrome néphritique aigu survenant environ 15jours après une infection de la sphère ORL chez les enfants. D'un point de vue histologique, il s'agit d'une prolifération endocapillaire exsudative avec des dépôts de C3 prépondérants en forme de bosse ou « Humps » sur le versant externe de la membrane basale glomérulaire. L'évolution était classiquement favorable. De nos jours, la fréquence est très faible dans les pays industrialisés (moins de 1 % des biopsies rénales) et touche plutôt des adultes débilités ou immunodéprimés (cancer, alcoolisme, diabète, patients âgés). Les séquelles rénales sont donc plus fréquentes. D'un point de vue physiopathologique, les complexes immuns activant la voie classique du complément jouent un rôle mais plus récemment des anomalies de régulation ou une activation pathologique de la voie alterne ont été décrites. Le traitement reste actuellement symptomatique, bien que le traitement immunosuppresseur puisse se discuter en cas de persistance d'une maladie rénale active sévère malgré l'éradication complète du foyer infectieux.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Glomérulonéphrite post-infectieuse, Complément, Syndrome néphritique, Insuffisance rénale aiguë, Dépôts de C3
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