Causes cardiaques d'embolie cérébrale - 06/12/19
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Une embolie cérébrale d'origine cardiaque est responsable de 25 à 30 % des infarctus cérébraux. Cette proportion augmente avec l'âge, et après 90ans, plus de 50 % des infarctus sont d'origine cardioembolique, principalement dus à une fibrillation atriale. L'origine cardiaque de l'embolie cérébrale est importante à déterminer car elle impose un traitement spécifique, qui repose souvent sur une anticoagulation efficace. Cette identification est parfois simple, mais peut aussi nécessiter des investigations complexes ou prolongées pour mettre en évidence un trouble du rythme paroxystique ou un thrombus intracardiaque. L'origine est difficile à affirmer s'il existe plusieurs sources potentielles d'infarctus. La fibrillation atriale non valvulaire est la cardiopathie emboligène la plus fréquente mais constitue une maladie hétérogène. L'apparition des anticoagulants oraux directs a considérablement simplifié la prise en charge thérapeutique de la fibrillation, et permis de réduire le risque de complications hémorragiques, en particulier cérébrales. Le rôle de certaines anomalies morphologiques cardiaques reste incertain (prolapsus valvulaire mitral, excroissance de Lambl...), alors que l'imputabilité d'autres anomalies est désormais avérée, comme c'est le cas du foramen ovale perméable depuis la publication simultanée de trois études interventionnelles en 2017. Certaines cardiopathies nécessitent un traitement spécifique pour éradiquer définitivement la source d'embolie (foramen ovale perméable, tumeur, endocardite...), ou imposent toujours le recours aux antivitamines K, comme par exemple en cas de valves mécaniques. Le pronostic des infarctus cérébraux d'origine cardioembolique est généralement plus défavorable car les emboles sont plus volumineux et le volume de l'infarctus plus étendu, induisant une mortalité précoce et tardive plus élevée. En urgence, la prise en charge est celle de tout infarctus cérébral aigu, et peut inclure les techniques de recanalisation comme la thrombolyse par voie intraveineuse en l'absence de contre-indication, et/ou la thrombectomie mécanique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Accident vasculaire cérébral, Infarctus cérébral, Cardiopathie, Embolie, Anticoagulant, Échocardiographie
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