Personhood is a cross-disciplinary concept that can inform health work, mental health practice, mental health ethics codes, and human development. The predominant view across disciplines of personhood is that it is a category in ethics specifying fundamental human right that involves dignity, respect, and so on, while developing, for example, in relational parenting and in caring for the ill. The paper reviews recent approaches to personhood in philosophy, psychology, law, medicine, and anthropology, as well as the United Nations Convention of Rights of Persons with Disabilities. It integrates the views and consider their applications to mental health ethics. In particular, it understands personhood as a meta- or organizing principle of the core principles in mental health ethics codes. Specifically, the concept helps cohere five proposed ethical principles that can be used to revise mental health ethics codes (life preservation; caring beneficence/non-maleficence; relational integrity; respect for the dignity and rights of persons and peoples; and promoting and acting from justice in society). The developmental model that it helps cohere is a Neo-Maslovian one in which the five levels in hierarchical needs are seen to develop toward personhood. The paper concludes with an analysis of personhood in terms of ethical theory, showing that the cross-disciplinary understanding of ethics highlighted in the paper speaks to multiple ethical theoretical approaches.

La personne est un concept interdisciplinaire qui peut éclairer le travail en soin de la santé, la pratique en santé mentale, les codes d’éthique en santé mentale et le développement humain. L’opinion prédominante à travers toutes les disciplines de la personne est qu’il s’agit d’un droit humain fondamental qui implique la dignité, le respect, etc., tout en se développant, par exemple, dans le parentage relationnel et dans le soin des patients. Ce texte passe en revue les approches récentes sur le concept de la personne en philosophie, en psychologie, en droit, en médecine et en anthropologie, ainsi que le point de vue de la Convention des Nations Unies sur les droits des personnes handicapées. Ce texte intègre les points de vue et examine leurs applications à l’éthique et au développement en santé mentale. En particulier, ce texte considère la personne comme un principe de méta-organisation ou d’organisation des principes fondamentaux des codes d’éthique en santé mentale. En outre, cela aide à comprendre le pénultième développement de l’adulte et à organiser la compréhension du processus de développement. Plus précisément, le concept aide à la cohésion de cinq principes éthiques proposés qui peuvent être utilisés pour réviser les codes d’éthique en santé mentale (préservation de la vie, bienfaisance/non-malfaisance, intégrité relationnelle, respect de la dignité et des droits des personnes et des peuples, promotion et action selon la justice sociale). Le modèle de développement qu’il aide à cohérer est un modèle néo-maslovien dans lequel les cinq niveaux de besoins hiérarchiques évolueraient vers la personne. Le document intègre les cinq principes éthiques proposés, les cinq niveaux Néo-Maslovien proposés et le concept de la personne. Les conclusions soulignent que le concept de la personne doit etre integral à divers approaches théoriques ethiques.