La mort n’est plus notre affaire, éthique pour une fin de vie - 05/12/19
Death is no longer our responsibility, ethics for the end of life
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Résumé |
Dans ce texte, la tentation est de présenter quelques éléments de pensée concernant le sujet sur les comportements et les lieux du soin palliatif ; nous-mêmes les vivants, le vivant patient–mourant et l’entourage immédiat concerné médical, familial. Le rapprochement entre l’éthique et la future loi bioéthique sur le sujet de la mort se prévoit par cette prise en compte des souffrances physiques en premier puis en second les souffrances psychiques. Parler de mort ouvre toutes les portes de nos émotions et toutes les voies à nos fantasmes. Et une autre question mérite son développement : comment peut-on penser obérer la vie des autres — si familiale soit-elle ! — quand un handicap majeur s’annonce et s’amplifie sans rémission possible ? Sur l’ensemble de ces sujets, a été entreprise une distinction importante : il a été question d’éthique de la conviction et d’éthique de la responsabilité. Dans la culture ordinaire, l’imaginaire noué à une corrélation à la mort peut alimenter nos rapports au monde et n’est pas une apparence affranchie de la consistance des choses mais une autre cause de réalité. Le palliatif en simulant le réel selon la volonté alimente un fantasme de toute puissance de l’usager dans le futur au-delà. La tension est parfois redoutable face à l’infinie complexité et aux ambivalences des Mondes, aliénations aux dogmes et autres perceptions des destins. Néanmoins, revenir sur le sujet de l’existence d’une instance naturelle de discernement des propriétés morales des actions, des attitudes, des caractères : choisir sa mort.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
In this text, the temptation is to present some elements of thought concerning the subject on the behaviours and places of palliative care; ourselves the living, the living patient–dying and the immediate medical and familiar concerned environment. The rapprochement between ethics and the future bioethical law on the subject of death is provided for by taking into account physical suffering first and then psychological suffering second. Talking about death opens all the doors of our emotions and all the paths to our fantasies, and another question deserves its development: how can we think of overwhelming the lives of others — however familiar they may be? In ordinary culture, the imagination tied to a correlation to death can feed our relationships to the world and is not an appearance free from the consistency of things but another cause of reality. The palliative by simulating reality according to the will, feeds a fantasy of all the power of the user in the future beyond. Tension is sometimes formidable in the face of the infinite complexity and ambivalence of the Worlds, alienation from dogmas and other perceptions of destinies. Nevertheless, return to Shaftesbury on the subject of the existence of a natural authority to discern the moral properties of actions, attitudes, characters: choosing your death.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Accident, Convention, Conviction, Fin, Fin de vie, Programmé, Responsabilité
Keywords : Accident, Convention, Conviction, End, End of life, Scheduled, Responsibility
Plan
Vol 10
P. 56-64 - juillet 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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